Les puces du patchwork à Plottes, Tournus et feu d’artifice de Glycines !

Tout un programme pour cette bien belle journée ensoleillée :o)


Cette troisième édition des puces du patchwork de Plottes fut l’occasion de découvrir de biens beaux endroits, que l’on n’aurait peut-être pas découverts sinon, et pleins d’idées de ballades pour l’été si on s’ennuie… cela dit, on ne devrait pas trop manquer d’occasion. La route jusqu’à Plottes nous a montré l’étendue de forêts immenses et feuillues, avec moins de Douglas qu’ici.

Le douglas, prononcez l’dougla pour faire plus local, est une espèce de conifère qui malheureusement se répand à travers tout le pays. A l’instar des Vosges, les forêts de feuillus sont, une fois leur temps venu, rasées pour être remplacées par l’dougla, « qu’est un arbre qui pousse vite », « qui s’vend ben » (because utilisé dans les constructions) et donc « qu’est ben rentable » :o/

Certes, on ne peux en vouloir à la France de pousser les propriétaires à utiliser ce conifère pour les constructions, en même temps, si on ne veut pas le faire venir de je sais pas où, il faut bien le faire pousser quelque part, mais en même temps, remplacer des montagnes entières, si si entière d’acacias, de hêtres et surtout de chènes tous centenaires qui sont des forêts si vivantes, si vertes, si douces, comme vous pouvez en voir un exemple ici :

par ça :


que l’on pourrait presque qualifier de forêt « morte »…

Voilà un exemple de montagne entièrement phagocytée par ces plantations acides…

En face de chez nous, il y avait une belle parcelle avec des feuillus (acacia principalement)… Le propriétaire, agé de 72 ans a tout rasé, revendu (jusque là c’est normal) pour ensuite replanter du douglas, beuark! Et pourquoi ? pour que ses descendants, dans une toute petite quarantaine d’année puisse faire la même chose… il pourra peut-être à son tour le faire deux fois dans sa vie… On me dira, ben voilà, comme ça au moins c’est rentable! mais qu’en serait-il s’il avait planté du chêne ou de l’acacia, il aurait du attendre 100 ans pour pouvoir raser et revendre, mais c’est un bois qui se revend mieux, BEAUCOUP MIEUX. Si ce monsieur avait pensé non pas seulement à son fils, mais aussi à ses petits fils, peut-être aurait-il pu faire un mix et planter aussi des feuillus (même s’ils doivent être plus chers à l’achat), et son propre fils, en coupant ses dougla, aurait lui aussi planté des feuillus à la place, et ensuite, à chaque génération, il y aurait eu une parcelle de feuillus à couper et à replanter, tout en laissant l’autre pousser pendant ce temps. Cela impliquait donc une moitié de forêt de bénéf en moins pour une génération, mais c’est ainsi que se construisent les grandes dynasties, avec des gens qui pensent… De plus, cette forêt de feuillus aurait ainsi, en plus d’assurer des rentes réellement plus importantes à ses propriétaires qu’une « pov’ forêt d’dougla », maintenue la biodiversité locale (faune et flore) et un patrimoine écologique régional beaucoup plus important et primordial, voire vital, que cette froide et noire forêt de sapins…

Bon, une fois de plus, je m’emporte… j’avais décidé de faire un article court… c’est raté :o)

En tout cas, sur la route de Chassigny sous Dun à Plottes, il y a de très belles forêt de FEUILLUS :o)
Sur place, l’ambiance était très sympa, conviviale et sympa, voire conviviale me diraient certains…

Ensuite, sur la route du retour, petite visite de Tournus et de l’Abbaye Saint-Philibert… Très joli, calme, historique même si leur grenadine chimique laisse vraiment à désirer… du moins au bistrot juste à côté de l’abbaye… à bon entendeur…

Retour à la maison et c’est pendant le repas du soir, vers 20h, que nous avons eu droit à un feu d’artifice vraiment inédit. Les cosses (non je ne parle pas des enfants avec l’accent alsacien :o) ), nous les appelerons comme cela car je ne connais pas leur vrai nom, contenant les graines de notre glycine, explosaient littéralement pour éjecter leur graine le plus loin possible. Je ne savais vraiment pas comment se disséminait la glycine, et à vrai dire je n’y avais jamais trop réfléchi :o), mais il faut savoir que ces cosses s’ouvrent en deux, avec une certaine pression, comme un maïs qui se change en pop-corn, et les graines sont éjectées au loin… A noter, ce processus n’a duré qu’une heure ou deux, et un tout petit peu le lendemain. A un moment donné, la plante décide qu’il est l’heure et toutes les cosses les unes après les autres, s’ouvrent, pop, paf, crac, pop…

Ce fut en tout cas une vive et culturelle agitation autour de ce phénomène qui nous permis de récolter plus d’une cinquantaine de graines de glycines…

Pour en avoir quelques une, envoyez simplement une enveloppe timbrée à
Famille Collet – Glycinothon
Le Bief
71170 Chassigny sous Dun

C’est avec grand plaisir qu’on vous en enverra… dans les limites du stock disponible…

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