L’étrange destin de la vache à deux corps

DSC03383Une anomalie de la nature au Bief ? on sait qu’on a des problèmes de radioactivité avec le Radon, mais ce n’est pas censé causer ce types de malformations… ^_^

Cela dit, on est pas censé avoir un taux de mortalité bovine avoisinant les 4 par an non plus (sur un cheptel de 10 vaches en gros)… cela dit, ce veau a bien mérité de mourir, aveugle de naissance, il n’avait pas un brillant avenir, ni une vie très drôle. Il était malingre, mangeait peu, était piqué comme les autres, bref, une vie sans joie. Acheté 20 euros, il était censé terminer à la vente pour de la viande à kebab. C’est dire la grande qualité nutritive de ces sandwichs et le respect de la vie de manière générale.

DSC02371

Je profite de ce post engagé pour vous citer une info reçue par l214 le 28/8/2009 concernant de la viande que tout le monde connait, la viande Charal :

L’abattoir Charal de Metz a été infiltré par un enquêteur de L214. Les images tournées en caméra cachée sont sans appel.
Que ce soit en abattage rituel ou non, le non respect de la réglementation en vigueur entraîne des morts insoutenables : des bovins (vaches, boeufs) suspendus par une patte à la chaîne d’abattage s’agitent désespérément pendant de longues minutes avant de rendre leur dernier souffle.
L214 porte plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux. Elle dénonce la tromperie de l’entreprise envers les consommateurs et rappelle qu’une chose est certaine : les animaux souffrent dans les abattoirs.

Le lien initial sur l214 n’est plus accessible, Charal a fait pression « […] auprès notre hébergeur (Gandi) via la loi LCEN (Loi pour la confiance dans l’économie numérique). Soit nous retirions nos informations et images dévoilant les pratiques d’abattage des bovins dans l’abattoir Charal de Metz, soit Gandi nous coupait l’intégralité du site pour se protéger lui-même de Charal.[…] A l’heure qu’il est, vous pouvez toujours visionner notre enquête vidéo sur Youtube, vous y verrez ce que Charal veut cacher. ».

http://www.l214.com/communications/abattoir-charal

http://www.youtube.com/watch?v=aK6XaO3RZlY

reportage France 3 : http://jt.france3.fr/player/1213/index-fr.php?jt=20090902&timeStamp=605

De toute façon, on le sait, l’homme occidental mange beaucoup trop de viande, absolument pas indispensable pour notre petite santé, bien au contraire, et encore moins pour notre planète. Alors, mangeons en moins, voire énormément moins, et surtout choisissez énormément mieux vos fournisseurs. Même si cela ne change pas forcément les conditions d’abbattage j’en conviens, mais il faut arrêter de donner nos sous à n’importe qui.

C’est au consommateur de décider quelle planète il veut pour lui et ses proches. Le bio devenant lui aussi un peu plus chaque jour n’importe quoi, il ne faut pas perdre de vue que concernant la viande, même la plus bio possible, l’animal sera de toute façon tué dans les mêmes conditions que ses congénères puisque le monopole de la tuerie est bien en place et qu’il est interdit de faire autrement. Le problème reste entier. Certes, pour manger de la viande il faut bien tuer l’animal, et ce dans des conditions respectant la peur et la douleur de l’animal, normes minimales existantes par ailleurs, mais même pas respectées.

On a tous mangé ou bouffé de la viande Charal, n’oublions donc pas simplement qu’au départ cette viande appartenait à un animal vivant, qui avait son histoire, qui eut une triste fin d’ailleurs. Et que cette fin aurait pu être meilleure si l’homme n’avait pas perdu pied dans sa course effrénée. Ce ne doit pas être un simple truc emballé dans un sac rouge qu’on peut bouffer devant les infos sans savoir au juste ce que l’on machouille en se demandant quand le vaccin contre les grippes animales sera là pour qu’on puisse continuer à en bouffer autant.

Parce que oui, non seulement on en arrive à des extrêmes, qui sont quotidiennes, comme ci-dessus, mais en plus, on arrive à combiner des virus ensemble en rapprochant des centres d’élevages industriels les uns des autres, histoire de nous achever nous aussi. On met les cochons de chez SmithField près des canards, un soupçon de grippe humaine et hop, on obtient supervirus ! Heureusement, ils travaillent dur là-haut pour nous concocter un supervaccin combiné. Un supervaccin avec de supervirus combinés dedans du coup ^_^

Et tout ça à cause de notre appétit féroce, et du leur, mais ce qu’ils consomment eux est plutôt sonnant et trébuchant, mais tout aussi saignant.

Une réponse sur “L’étrange destin de la vache à deux corps”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *