Ma goutte d’eau pour la sécurité sociale…

… et elle ne fera déborder aucun vase, AMELI me dit merci !

Oui, car, comme pour un récent cas, la situation actuelle présentée par l’assuré, cette fois-ci, est bien dangereuse aussi pour la société civile, pour la sécurité de tous, pour le bien de chacun, et donc aussi des miens.

On pourrait croire que l’urgence est plutôt à l’intérieur, qu’à l’extérieur, de la maison, mais ce chantier devenait finalement urgent, suite à un deuxième (ou énième ?) dérapage d’un ami qui passait par là et qui avait marché sur la pierre. C’est vrai que, de nuit comme de jour, parfois, entre cette pierre à gauche qui penche légèrement, celle du milieu qui bouge comme une balançoire, et celle de droite qui part encore plus vers la droite, il est aussi difficile de choisir son bourreau.

Alors, avant qu’une véritable torsion de la cheville ne se produise, ou qu’un crâne n’éclate partiellement et me salisse mes belles pierres, j’ai donc pris la décision de reculer certains travaux en cours, et de me pencher sur cet escalier.

Le reste en image… Après tout, il ne s’agit que de quelques marches, pas la peine d’en faire une encyclopédie, même si cela n’enlève rien au travail effectué et au temps pris. :o)

Bientôt à l’ombre ! Enfin, un jour en tout cas…

Il y a peu, j’ai appris une chose. Une petite chose toute simple.

Quand je l’ai apprise, je me suis senti un peu bête, parce qu’en y réfléchissant mieux, cela semblait pourtant évident.

Non, les pommes de pin ne sont pas les graines des sapins. Ce sont les fruits qui abritent les graines de ces sapins !

Aaaaah, ben oui. J’avions plévenu ! C’était un peu bête, mais je crois bien, jusqu’à ce que je constate le contraire, que j’avais toujours pensé inconsciemment que la pomme de pin était en quelque sorte la graine des conifères.

Je dis je crois parce qu’en fait, je crois que je ne m’étais jamais trop posé la question avant ! (^.^)

– Mais avant quoi, Antoine ?
– Ben, avant que j’en plante moi-même pardi !

Oui, je sais, je me parle un peu tout seul parfois…. ^_^

Donc, cet été, j’ai eu l’occasion d’aller ramasser quelques pommes de pins de pins parasol, avec l’idée d’en planter ici, au Bief. Aaaaah! Les pins parasols ! Qu’est-ce que c’est beau ! Qu’est ce que c’est haut aussi !

Nous avons donc ramassé quelques pommes de pins, et quelques kilomètres plus tard (il faut dire qu’on a été les chercher près de Rome tout de même… Aha, bé voui, faut ce qui faut !), en me demandant comment j’allais planter tout ça, je me suis aperçu de la présence des graines. J’avais tout ce temps entassé un petit sac de pommes de pins sur tous ces kilomètres, pour m’apercevoir à la maison que ce que je cherchais, en fait, se situait à l’intérieur des « pétales » de la pomme de pin, posé délicatement dans le réceptacle prévu à cet effet !

Bon, passons sur cette quarantaine d’années d’errances et de croyances étranges sur la reproduction des conifères, et j’ai récupéré en tout cas une bonne vingtaine de graines. Ce qui est peu, au regard du sac ramené jusqu’ici. Car nous n’avions pas choisi les pommes en fonction du nombre de graines qu’elles avaient et de leur apparence/état, mais seulement pour leur apparence/état! Capice ? :o) Nous avons donc même eu de la chance d’avoir pu en récupérer autant tout court.

Je les ai semé dans une jardinière avec un volume de sable, 1 volume de terreau de rempotage standard et 1/2 volume de compost. Mélange composé tout à fait au hasard (je me suis souvenu que je faisais à peu près pareil pour mes cactus quand j’étais plus jeune (sans le compost ;o) ) et j’ai juste transposé, soleil et type de sol parfois assez similaire, d’ailleurs, il n’est pas rare de croiser des cactées là où se trouve le pin parasol). Et j’ai laissé le tout dehors, mi-ombre mi-soleil, en arrosant quand c’était trop sec, avec de l’eau de pluie de récup.

Bref, j’ai eu de la chance, 4 graines ont survécu à ce joyeux traitement, espérons que les pins parasols n’en seront que plus résistant.

Pour l’instant en tout cas, ils poussent, ils sont tout mimis, avant de devenir beau puis magnifiques ! ;o)

Je les rentrerai très prochainement, pour les ressortir aux beaux jours. La mise en terre se fera plus tard, on verra déjà qui est encore là au printemps 2013.

On a prévu une serre pour les cultures, peut-être les pins iront y passer quelque temps, on se renseignera d’ici là.

J’ai trouvé un petit article sur un petit site sympa : Une « pomme de pin », c’est vraiment une pomme ? où on apprend aussi Pourquoi les coquelicots poussent souvent au bord de la route? ou Pourquoi les orties piquent? et plein de petites choses intéressante…

Juste à temps !

Voui, voui, on ne saurait dire mieux. Comme vous pouvez le voir sur la photo, ce chantier-là a pris, soudainement, une urgence qui n’était pas programmée si tôt.

Notez, j’avais déjà prévu de le faire en urgence, mais je ne la voyais que d’ici 2-3 ans. ^_^

Mais voilà, un vilain coup de vent a, cet été, un peu accéléré le processus, et j’ai dû très rapidement modifier mes plannings ministériels pour opérer le malade sur le champ. En commençant par étayer un peu mieux tout cela, car ouida! Avant, ça tenait juste avant avec l’étai de droite, celui devant le vilain mur de ciment, qui cela dit, maintient aussi, tel un plâtre (le comble du ciment!) sur un membre partiellement émietté, ce mur encore debout. Il nous doit bien cela car, grâce au ciment qui a contribué à la chose, le mortier de chaux existant, ne pouvant respirer grâce à ce matériau gris et étanche qui le recouvre, a plus rapidement perdu de sa superbe.

Bon, en voyant la photo ci-dessous, on utilisera le terme « superbe » avec une juste retenue… :o)

Tout cela tenait donc vraiment un peu par la magie des forces cosmiques, et surtout gravitationnelles, qui nous gouvernent aussi.

Alors, avant que :

  • une partie du bâtiment ne s’effondre, occasionnant alors des travaux d’un coup beaucoup plus lourds, et pas seulement financièrement. Je pense là aux heures supplémentaires de travail, et surtout à ces jambages en pierre (les gros cailloux jaune verticaux (non, ce n’est pas le nom d’une nouvelle couleur … )) que, franchement, je n’avais pas du tout envie de devoir ensuite remettre debout, chacun faisant ses dizaines de kilos chacun.
  • l’hiver n’arrive
  • ne reparte une sympathique équipe de maçon qui travaillait par là (j’y reviendrai bientôt) justement cet après-midi-là

J’ai, avec un petit coup de main donc, étayé plus sérieusement la toiture et la porte existante, comme sur la photo ci-dessus, afin que tout ceci se stabilise un peu, que je puisse tout de même travailler un peu plus en sécurité, voire travailler tout court en fait. :p

Par la suite, j’ai ajouté encore quelques étais afin de vraiment stabiliser les jambages, et surtout pour pouvoir les redresser correctement !

Une petite vue intérieure…

Oui, il fallait donc agir.

1 volume de sable 0-4mm, 2,5 vol de chaux NHL 3.5, de l’eau et hop, on obtient un mortier au poil…

Y a plus qu’à.

Bon, évidemment, là, en diaporama photo, on se rend pas bien compte des quelques bétonnières, de tous ces cailloux déplacés, de tous ces frottements sur toutes ces pierres. C’est un peu physique, relativement peu pénible, car, tout comme pour le jardinage, on est toujours heureux de faire des trucs avec ses mains, ça laisse la tête libre.

Mais, une fois les pierres une dernière fois frottées avec du vinaigre blanc et de l’eau, le résultat est plus sympa. Les pierres en bas à droite sont blanches de ciment, j’arrive pas à l’enlever… rrrrrrrrrr…. ce ciment….. Il a des vertus, certes, mais ô combien de défauts.

En tout cas, je suis content du résultat. En plus que c’est un peu la première fois que je faisais ça.

Et, je le sais déjà, pas la dernière… (^.^)