Vidange 2012, le jour j, l’instant i, le temps t !

 

Ah ! Il fait moins le malin sans son eau, hein ?! ^_^

Et pourtant, peu de photos de l’évènement.. Je tâcherai de programmer un(e) photographe la prochaine fois. Difficile de bosser de l’intérieur de l’étang, du fond du puits, ou de faire passer des seaux de poissons avec un appareil dans les mains.

Bon, je me serais bien planqué derrière mon appareil cette année, mais cela n’aurait pas été très sympa pour les nombreux amis volontaires de passage, dont certains ayant une certaine expérience des vidanges d’étang, c’est important ! Le poisson est vivant et très sensible. Moins on se plante, mieux il survivra !

Après avoir fermé, la veille, la bonde de l’étang, afin d’éviter d’avoir à repêcher de nuit comme l’année dernière, je me suis donc levé tôt ce dimanche matin pour rouvrir la bonde, toujours une joie de faire ça tout seul. Il faut que je trouve une solution pour mes vieux jours, parce que je ne le ferai plus ainsi, passé un certain âge, si je le dépasse. ;o)

Parce que soulever un bouchon, avec la pression d’eau d’un étang qui appuie dessus dès qu’on libère le moindre filet d’eau, c’est tout simplement impossible à la main !

Dès qu’on soulève le bouchon, l’eau s’infiltre par l’évacuation, mais avec toute cette eau, le bouchon est de suite aussitôt à nouveau réaspiré, impossible de le retenir ! Et encore, il est réaspiré quand vous êtes arrivé à le soulever, parce que, en général, l’aspiration est de toute façon telle qu’un filet suffit à aspirer/maintenir le bouchon au fond du trou qu’il bouche.

Même en passant une barre à mine (grande barre de fer très solide) et en faisant levier pour lever l’anneau vers le haut, c’est impossible tout seul, ça ne bouge pas.

Heureusement, un ami très bien équipé (oui, j’imagine qu’avec de tels mots clefs, les moteurs de recherches vont rediriger vers cet article moult types de visiteurs ou visiteuses… :o) ), dont je tairai ici le nom, pour les mêmes raisons 😉 , a  justement l’outil qu’il faut, sans blague !

A droite, lourde, glissante, mais purée, quelle puissance ! quelle efficacité ! Malheureusement, elle se sera blessée mortellement en passant le puits, quelle n’aurait pas dû passer. Elle sera donc passée par notre cuisine. Elle, car avec tous les œufs qu’elle avait en elle, aucun mâle, brochet ou non, ne pouvait concurrencer.

On le voit ici juste à côté d’un des rares cadavres (et hop! encore plein de lecteurs bizarres grâce à ce mot clef ! euh, en fait, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose… ;o) ) de cette vidange (en dehors des petits poissons qui sont beaucoup plus sensibles, j’ai dénombré deux-trois grosses carpes, coincées ou trop blessées, et ce brochet).

Un cric à cliquet, à l’ancienne, intégré dans cette pièce de bois. Il soulève plusieurs tonnes, et aussi mon bouchon.

Bon, à maintenir, tout seul, en milieu humide, au-dessus d’un puits de plusieurs mètres de profondeur avec la crainte qu’il n’y tombe, annulant ainsi au dernier moment tous les efforts des jours précédents, sans compter les difficultés pour le récupérer.

Une photo du puits datant de la 1ère vidange.

Pas facile, donc, de le maintenir, tout seul, au-dessus d’un puits de plusieurs mètres de profondeur, avec de l’eau jusqu’en haut, pas comme sur la photo ci-dessus, en remontant, click après click, le quillon, qui, trempant toute l’année dans l’eau du puits, pèse tout de même son pesant d’eau, de bois, d’algues. Et font de ce quillon un objet assez difficile, voire impossible à saisir, maintenir, sortir. Tout long, glissant et lourd qu’il est (et hop! encore des nouveaux visiteurs/visiteuses).

Bon, là, il est déjà tout sec, mais comme dit, les photos sont prises quand c’est possible… :o)

Surtout quand on doit déjà maintenir, tout seul, au-dessus d’un puits de plusieurs mètres de profondeur un cric à cliquet, à l’ancienne, intégré dans une pièce de bois et pesant déjà son pesant d’ennuis, de bois et de ferraille d’antan, robuste et fiable.

Alors, tout seul, le cric en plomb, le quillon en plomb et vase, le tout au-dessus du puits sans fond, à 8h du mat’, après de courtes nuits et longues journées, avec la crainte de tout laisser choir.

Et ce fichu courant qui fait rien qu’a vouloir aspirer mon bouchon comme un fou !

Et pis cette heure qui fait rien qu’à avancer super vite, même sans montre, je sens vite ces choses-là ! Le temps passe toujours trop vite de toute façon.

Il faut que l’étang continue de se vider ! Il faut arriver à faire en sorte que la pêche se fasse à l’heure prévue ! Pas facile.

Tout comme pour les cuisinières à bois où il faut prévoir la température et le bois qu’on y insère en fonction, il faut arriver à faire ici en sorte de ne pas me tromper de 3h.

Une fois le bouchon ôté, il n’y a plus qu’à accueillir les arrivants, boire du café, et attendre le bon moment. Au moins, celui-ci est assez facile à prévoir, le bon moment, c’est tout simplement le dernier. :o)

Car, quand l’étang termine de se vider, le poisson sort avec les dernières eaux. Il faut donc être prêt pour ce moment-là, tout les poissons sortant plus ou moins en même temps.

Tout doit donc être prêt pour le moment m. :o)

Moment assez court, comparé aux jours qui ont précédé, mais assez intense, il faut veiller aux différents postes, vérifier que tout soit fluide, que rien ne bloque l’avancée de la masse finale : l’eau et les poissons, suivis par une coulée de boue qui emporte tout ce qui reste sur son passage.

Les derniers poissons sont sortis des bacs temporaires vers les bacs situés plus haut.

Je ne sais pas si c’est à cause des changements d’eau de ces deux dernières années, ou à cause de l’espace soudain pour chacun suite aux nombreux décès de l’année passée, mais les carpes, qui pourtant ne dépassaient jamais les 30-35cm habituellement, avaient bien grandi. Je pense qu’on en a vu qui devaient faire dans les 40cm. Voui, pas de photos, désolé.

Beaucoup de carpillons (jeunes carpes de l’année (5-6cm)), et bien peu de carnassiers, sur les 5-6 brochets remis à l’eau l’année dernière, seuls deux avaient survécu, dont une femelle qui vient de mourir. Et, à l’heure où j’écris ces lignes, on aurait repéré, proche d’une rive de l’étang, le deuxième brochet, sur le ventre. Bref, plus de carnassiers pour l’instant. Je suis sur l’affaire et devrai pouvoir en remettre avant le printemps, voire pendant l’hiver si cela est possible.

Alors, une fois les derniers poissons passés, pendant qu’une partie du matériel est rangé, d’autres s’affairent à boucher à nouveau l’étang, le laisser se remplir pendant une dizaine de minutes, cela suffit à ramener, par des volontaires pagayeurs, plein de vase devant la sortie, ouvrir à nouveau la bonde, accompagner la vase à coup de pelles pagaies et reboucher à nouveau l’étang. Et ainsi de suite autant de fois que le plaisir s’en fait ressentir. :o)

Autant dire qu’au bout de l’équivalent d’une benne, on finit par se dire que c’est déjà ça de parti, en plus du reste.

Le temps de saluer une partie des volontaires, le temps de faire des bises et serrer des mains, offrir du poisson à qui veut en emporter, et ainsi se termine cette phase de la vidange 2012, une étape importante et qui se termine toujours par un bon banquet, encore une fois préparé et organisé de main de maîtresse (grooooar) par ma femme d’amour, et ses volontaires enfants/cuisine (qui ne furent pas que des femmes) qui encore aura su régaler une joyeuse troupe de volontaires affamés qui débarqua alors.

Les amis sont là, les discussions sont joyeuses et toujours aussi intéressantes. Les au revoir saluent en premier ceux qui viennent de loin, merci encore à eux pour cette visite, qui je le sais se refera. Les suivants ne tardent point. La journée était intense.

Mais n’est pas terminée pour autant. Pour moi et Virgile en tout cas, car, pour soulager les bacs à poisson, nous décidons, sur les conseils avisés de ceux qui se reconnaîtront ici, de commencer, dès aujourd’hui, la remise du poisson dans l’étang. C’est ainsi, que pendant une bonne heure encore, Virgile, Darius et moi avons encore emplis des seaux de poissons, carpes et carpillons, gardons et le brochet qui restait (qui semblait en relative bonne forme pourtant, comme quoi), pour les descendre, à l’échelle, jusqu’à les relâcher dans l’eau en y plongeant le seau doucement.

Ainsi, nous augmentions les chances de survie des poissons qui allaient passer la nuit dans les bacs en leur laissant plus de place, plus d’oxygène. Même si cela rallongeait encore cette journée.

Merci les enfants en tout cas. Puisque le lendemain matin, on terminait le boulot, toujours à coup de seaux. La pêche au canard dans les foires, où tu paies 4euros la partie de pêche pour trois canards et une daube en plastoc, c’est vraiment un autre monde, à côté de cette pêche-ci, à chaque coup on gagne, et pas de la daube, mais de la carpe, qui bouge et fait des ploufs. Un bon moment pour les enfants, et pour les poissons aussi, car nous avons la joie d’avoir des enfants qui respectent les animaux, et donc le poisson n’a pas plus souffert que si des adultes avaient pêché dans ces bacs, avec le même plaisir retrouvé des pêches de foire, sans nul doute. ;o)

Mais, je le sais déjà, tout ne fait encore que commencer, le prochain chantier a déjà démarré, l’eau monte, le principe est simple, le finir avant que l’eau ne monte trop.

Cette mission, et je l’ai déjà acceptée, va nous emmener faire un tour de l’île, un quart de tour suffira même…

La mission, rejoindre le pont de pierres avant la montée des eaux…

A suivre, donc… ^_^

Dernier jour avant la vidange 2012. j-1

La vidange d’un tel étang est un évènement de taille ! Pour nos modestes personnes en tout cas. ^_^

Et par-dessus tout, il faut que le poisson survive à tout ce chambardement !

Et au milieu coule… un étang.

C’est un évènement stressant pour les êtres vivants dans l’étang. Il va d’abord se vider petit à petit. Le poisson va rester jusqu’au dernier moment dans l’étang, inquiet de tout ce remue-ménage troublant l’habituelle quiétude des lieux. Au dernier moment, avec l’eau du fond de la baignoire, le poisson, déjà dans une promiscuité angoissante avec ses congénères, ou prédateurs, nés de toute façon dans la même galère, va se retrouver précipité au travers d’un trou de quelques dizaines de cm, passer un premier tunnel d’un mètre environs, traverser le fond d’un puits pour plonger en son milieu dans un trou d’une toute petite trentaine de cm de diamètre (voire plutôt 25cm), passer de suite un premier coude taillé dans la pierre à quasi 90°, et suivre alors l’eau, qui coule rappelons le avec une pression très forte, sur une bonne quinzaine de mètres dans un tunnel passant à 4m sous la digue. Le poisson débouche alors, à la sortie, dans une nasse installée là pour l’occasion et y être pêché une première fois dans une épuisette, mis dans un seau s’il est chanceux et ainsi directement aller dans un bac situé plus haut où il tentera de se remettre de tout cela et de comprendre ce qu’il fait là et ce qui vient de se passer. Et pour les moins chanceux, bien que le mot ne corresponde de toute façon pas à la réalité de leur situation, ils seront mis d’abord dans un bac temporaire, puis pêché une deuxième fois et partiront rejoindre leurs congénères plus haut. Tout ce petit monde devra supporter ensuite, le lendemain, une vidange du bac de stockage, une pêche à l’épuisette, un voyage dans un seau avec d’autres poissons, puis, après une descente à l’échelle, ils sont enfin doucement remis à l’eau, en trempant le seau directement dans l’étang.

Survive qui peut !

Et encore, toute cette cascade d’épreuves , c’est si tout se passe bien, rappelons-nous, ou non, notre première et deuxième vidange.

Il faut donc préparer tout cela soigneusement, ce qui m’est toujours un peu difficile. ;o)

Voilà comment cela se passe ici, au Bief.

La veille de la vidange, tout doit être prêt le soir, pour que la pêche se déroule au mieux le lendemain matin.

Pour commencer, il faut du matériel :

  • Des seaux ! Beaucoup ! Et des larges si possible ! J’ai peu de larges justement (j’ai surtout des seaux de chantier en caoutchouc noir, j’ai laissé ceux avec de la chaux de côté :o) ), et les poissons, les gros surtout, apprécient moyen les transports dans cette ambiance boîte à sardine. Il faudra que j’améliore ce point, les trajets courts n’en sont pas moins inconfortables et stressants.
    Il faut beaucoup de seaux, car, entre le point de sortie ou les bacs temporaires et les bacs définitifs plus haut, cela fait beaucoup de trajets. Pendant ces trajets faits par les membres de l’équipe de transport (oui, oui, chacun son rôle, j’y viendrai plus tard), le poisson, lui, continue de sortir, il faut donc pouvoir continuer à remplir des seaux. Si les seaux viennent à manquer, cela cause des soucis aux poissons qui se retrouvent alors plus nombreux redirigés vers des bacs temporaires situés près du point de sortie. Cela veut donc dire aussi qu’ils devront être repêchés pour aller vers les bacs définitifs, situés plus haut, près de l’étang. Ils auront donc un stress supplémentaire. Or, le stress tue chez les poissons aussi. Il faut donc assez de seaux pour ne pas casser le rythme. Pour nous, une petite douzaine suffit, mais c’est aussi parce qu’il y a assez de volontaires pour l’instant, les seaux tournent vite.
  • Des épuisettes. De vraies épuisettes !!! Pas des épuisettes de supermarché ou de rayonnage de pêche standard. Il faut trouver des épuisettes professionnelles, dédiées aux vidanges d’étang. L’utilisation est alors différente, beaucoup de charges en peu de temps. Il faut du robuste. Je le sais pour en avoir déjà cassé plus d’une. Surtout l’année dernière, mais c’était un peu particulier
    J’ai une adresse pas trop loin pour en trouver, il faut que je prenne le temps cette année d’aller en chercher, car, pour m’en faire prêter chaque année, elles sont vraiment différentes (manche en métal épais, maillons en ferraille, mais très souples, qui respectent le poisson, grandes).
Des épuisettes pour les vidanges d’étang !
  • Des bacs ! Il y a les bacs définitifs, les bacs temporaires, le bac avec l’eau de  réserve. Le nombre doit sûrement varier en fonction des étangs de toute façon.
    J’ai acheté trois grands abreuvoirs de 1100l en plastique (en promo dans un magasin du coin. Ben oui, vous n’avez pas ça, vous, au supermarché d’à côté ? pfff, on trouve jamais rien en ville… ;o) ). Ce sont les trois bacs dans lesquels les poissons vont attendre 24h, le temps qu’on vide un peu la vase et que l’étang se remplisse à nouveau un peu.
Nos piscines d’été…

Je me fait prêter aussi deux petits bacs dont on se sert comme bacs temporaires, près du point de sortie (cf première photo, avec les bacs blancs). Un troisième sera sûrement installé l’année prochaine. Deux faisaient un peu juste aux moments les plus chauds de la pêche.
Le dernier bac est un bac que l’on remplit d’eau, et qui est là au cas où on en aurait besoin, on l’aperçoit en arrière-plan sur la photo ci-dessus. Car une fois l’étang vidé, s’il y a un besoin urgent, ou non, d’eau, ce bac peut nous éviter de sinistres allers-retours. Il n’a encore jamais servi, pour les urgences en tout cas, mais c’est toujours sympa d’avoir de l’eau pour se rincer les mains, ou laver des outils, des tasses ou des verres… hum….

  • Une motopompe est un plus intéressant, car remplir tous ces bacs avec des seaux est tout simplement un pari bien trop aventureux en cette veille de vidange, surtout que les efforts physiques pour mettre tout cela en place et tout préparer ne manquent pas. 1100l quand même, fois trois… plus les autres bacs… brrrrr….
    La motopompe va donc me servir à chaque vidange, je voulais aussi une motopompe qui me permettra de remplir des bacs pour notre futur verger/poulailler/bergerie (je reviendrai sur tout cela cet hiver), qui se situeront plus haut que l’étang, et comme j’ai constaté qu’au Bief, tout prenait toujours des dimensions importantes, on a choisi une motopompe en fonction.
    Mais au fait, c’est quoi une motopompe ??? :o)
    Ben, c’est une pompe qui aspire l’eau, et ses grosses particules caillouteuses (le diamètre dépend des pompes) par un tuyau, et recrache le tout par un autre tuyau. C’est ce qu’utilisent les pompiers quand ils viennent vider les caves, ou les RDC inondés.
    Voici la nôtre. Je la mets en photo ici, car elle est très belle. Si, si…
Oui, oui. On a pris un modèle avec roues… Il faut dire que je suis plus souvent seul pour la manipuler, cela facilite grandement le transport.

Ce que la photo ne dit pas, c’est aussi qu’elle est assez puissante : 1000 litres par minute environ ! Avant que je ne comprenne que, pour simplement remplir des bacs situés à proximité, je pouvais faire cela à puissance réduite, j’étais déjà trempé. car sinon, j’étais comme dans un dessin animé, tentant de maîtriser un tuyau de 75mm de diamètre qui giclait puissamment de l’eau dans tous les sens. Comme un petit chimpanzé tentant de maîtriser la trompe de l’éléphant. Bref, j’étais trempé. Mais confiant quant aux performances de la motopompe pour son usage futur. ;o)

  • Un balai à poil dur. Genre un balai pour l’extérieur. Il sert à balayer la grille de toutes les feuilles mortes, ou de tous les branchages, et autres joyeusetés qui viennent empêcher l’eau de s’écouler correctement à l’endroit où le poisson est pêché.
  • Des pelles. Parce que cela sert toujours. Ici, les pelles servent souvent à ramener la vase de l’intérieur de l’étang vers le sortie, on s’en sert comme d’une pagaie.
  • Des volontaires. Oh oui ! C’est vraiment mieux à plusieurs ! Car la pêche est brève, mais intense. Il faut donc des bras, des grands, des petits, ils sont tous les bienvenus. C’est aussi ce qui rend ce moment toujours assez intense émotionnellement (nos vieux instincts de chasseurs face à l’abondance sûrement, ou la joie de partager une tâche commune dans la bonne humeur et l’attention. Ou la tension, je ne sais plus… En tout cas, merci encore à tous, comme d’hab, nous somme toujours très heureux de voir venir tout ce petit monde, curieux et motivé, sympathique et courageux, volontaire et audacieux, imaginatif et collaboratif. Troisième vidange et troisième aperçu de la gentillesse et de la sympathie des amis et habitants du coin ou non qui viennent nous aider chaque année.

Ainsi, cette année, pour enfin clore cet article et cette journée précédant le jour de pêche, contrairement à l’année passée, j’ai été très vigilant sur le niveau de l’eau.

Il faut en effet commencer à vider l’étang le jour d’avant, pour pouvoir pêcher le lendemain matin. J’ai donc ouvert la bonde de la grande baignoire le samedi matin, avec l’idée de refermer le tout en toute fin d’après-midi. Pour rouvrir  enfin le dimanche matin, tôt, pour que la pêche puisse avoir lieu vers 10h.

Sachant que :

  • l’étang e fait 57 ares – 1 île î sur une profondeur p allant de 0mm à plus de 2m30
  • Que l’eau sortante o- coule à une vitesse v dépassant celle du ragondin r au galop.
  • Qu’un brochet b aura, au prix de sa vie v, empêché pendant 1 minute 34 seconde l’écoulement de l’eau en se blessant mortellement lors du coude c à 90°.
  • Que le temps t mis l’année dernière par la précédente vidange sera le même – la quantité de vase enlevée qve alors + la quantité de vase créée qvc depuis.
  • L’eau o+ chaque instant qui arrive dans l’étang représente une quantité totalement inconnue, que l’on suppose à plus de deux litres par instant i

Alors :

  • A quelle heure h me coucherai-je cette année en cette veille de vidange d’étang ?
  • Quelle est la formule mathématique fm à développer pour prévoir une vidange le lendemain à 10h ?

hein ? alors ?

Qui a dit que le coup du problème d’école de la baignoire qui fuit ça ne servait à rien dans la vraie vie ?

Cela dit, je ne sais pas plus le résoudre dans la vraie vie non plus, les variables y sont bien trop peu négligeables.