Une tranchée contre la montre… Vidange 2012, suite et fin.

Mais quels étranges matériaux ! Que sont-ce tous ces petits stalagmites ?
Mais quels étranges matériaux ! Que sont-ce tous ces petits stalagmites ?

Pas la peine d’égrener le temps plus longtemps, ce chantier là est terminé, à l’heure où j’écris ces lignes, depuis deux mois déjà !

Mais, ce n’est pas une raison pour ne pas vous en faire profiter !

Et puis cela fait encore partie de la vidange de l’étang 2012.

Ce chantier s’est déroulé du 26 novembre au 4 décembre 2012. Juste dans la semaine qui a suivi le WE de vidange de l’étang, conté dans les précédents articles.

La mission ce coup-ci : creuser un canal de communication plus profond entre la partie arrière gauche et arrière droite de l’étang.

chenal_etang

L’idée est d’améliorer la circulation d’eau entre les deux parties de l’étang. L’île est accessible via un pont en pierre, qui sépare donc l’arrière de l’étang en deux.

La partie arrière-droite est bien envasée. Un réseau racinaire très important retient le tout en une masse compacte, étouffante. Le niveau de l’eau est bas et, en été, j’y ai même observé des zones entières au-dessus du niveau de l’eau. Creuser un chenal permettrait aux poissons de mieux circuler, ainsi qu’à une eau plus fraîche.

Je voulais aussi voir la profondeur réelle de toute cette vase, afin de mieux prévoir ce que nous allons faire pour l’enlever, soit de manière manuelle, ou plutôt mécanique. Un épandage serait peut-être même possible. La quantité est importante et, de plus, avec tous ces végétaux, et toute cette boue, à la brouette, cela semble vraiment impossible, ou trop décourageant quand on est tout seul.

Et ça fait des grands slourps ! Et ça fait des grands sllllwourpssss !
Et ça fait des grands slourps ! Et ça fait des grands sllllwourpssss !

Un canal, oui ! Toute la masse, non ! Trop dur.

Un chouette chantier qui m’aura pris quelques longs après-midi, avec un but, terminer ce chenal avant la montée des eaux.

Cuissarde de pêche obligatoire ! A certains endroits, on s’enfonçait vraiment, le niveau de l’eau était parfois un peu haut, mais surtout, il y a beaucoup de boue, sur les outils aussi, on s’en met un peu partout sur les cuisses en y appuyant la pelle pour prendre appui.

Pelletées difficiles avec ces racines longues, qu’il faut alors sectionner à la pioche de cantonnier (sorte de houe très large, mon outil le plus indispensable !) auparavant.

Pelletées lourdes, avec ces racines gorgées d’eau, cette boue gorgée d’eau, cette vase, gorgée de boue, cette eau gorgée de boue. Ce sont des tonnes de boue à jeter toujours plus loin. Toujours plus haut.

Mais pelletées salvatrices ! Chaque masse ôtée est une entrave en moins à la circulation libre de l’eau ! :o)

Je n’en dirai pas plus, mais je vous montre le reste…

Ainsi se terminera cette vidange 2012. La 2013 je l’espère se passera aussi bien.

D’ici là, bien d’autres chantiers auront eu lieu, et ont déjà eu lieu pour certains. Nous en reparlerons sûrement par ici…

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