Retour vers le passé…

Chêne et pin.
Une simple histoire de proportions… Ou la grandeur d’une perspective. Ou encore une simple question de point de vue.

Comment relater ce début des travaux ?

Des travaux réalisés il y a un an maintenant. Dont certains sont toujours en cours. C’est dire qu’il est temps de commencer à éclaircir tout cela ! ^_^

Alors, il était une fois, il y a presque un an, un 25 avril 2013…

Le concept, ce 25 avril 2013, pour pouvoir concrétiser le plan prévu initialement (ah oui, tiens ! j’ai dit initialement), est de déplacer une clôture pour l’adapter aux limites réelles de notre terrain. En effet, une bande de notre terrain était située derrière une clôture existante, où paissent de paisibles et joueuses charolaises.

S’il y avait un moment pour récupérer cette bande de terrain, c’était bien celui-ci !

En fait, on enlève la partie existante en bleu, et on crée la clôture en pointillé rouge, jusqu'à l'arbre, pas jusqu'au bout. La borne du géomètre se trouve là en réalité.
En fait, on enlève la partie existante en bleu, et on crée la clôture en pointillé rouge, jusqu’à l’arbre, pas jusqu’au bout. La borne du géomètre se trouve là en réalité.

Donc, pour moi, démontage de l’ancienne clôture et de ses 6 rangs de barbelés sur la longueur, soit une bonne centaine de mètres.

Déclouer les barbelés à la tenaille (une joie avec certaines pointes (clous en forme de U) enfoncées jusque dans le bois, déplacer la longueur de barbelés sur l’herbe vers la nouvelle clôture, et rouler comme on peut le barbelé qui n’est plus réutilisable, car trop rouillé ou coupé, pour le trimballer (c’est le mot juste) jusqu’à la maison ensuite, pour le déposer à la déchetterie quelque temps plus tard :). Très sympa comme boulot, si, si, le barbelé, c’est top pour la chair humaine, quand je vois les vaches qui s’en servent pour se gratter le cou et se faire du bien sur les flancs… Brrrr… Un vrai cuir donc, pas comme ma petite peau douce et fine (qui s’endurcit tout de même un peu avec les années passées au Bief).

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Le barbelé, c’est comme la tronçonneuse, ce n’est pas agréable de travailler avec. On manie ça comme on manipulerait un serpent, ce qui heureusement arrive rarement (mais c’est déjà arrivé ici ! ;o) ).

Fichu barbelé, même avec les gants, je faisais gaffe au retour de fil, schtoing! 🙂

Celui-ci, je n'ai jamais compris comment il est arrivé sur ce fil, si ce n'est une malveillance d'un prédateur à deux pattes....
Celui-ci, je n’ai jamais compris comment il est arrivé sur ce fil, si ce n’est une malveillance d’un prédateur à deux pattes….

Bon, heureusement, les fils étaient en relativement bon état, beaucoup ont pu être récupérés.

D’autres pas…

Les joies du barbelé...
Les joies du barbelé…

Et pour R&B (oui, ils ont de telles initiales que je ne peux les nommer autrement ! ;o) ), mes deux aides du jour (en fait, c’était plutôt moi l’aide, et eux les pro ;o) ), programme : planter du gros bâton ! Et sans vin chaud !

Et cela vaut mieux pour bien planter droit ! ^_^ Parce que pour déplanter ces poteaux de 2m, ce n’est pas drôle à la main, je peux vous le dire, en tout, depuis tout ce temps passé au Bief, j’en ai déjà déplacé un certain nombre ! :o)

Même si là, ça se fait à la machine. Le principe est simple et se devine aisément. Mais ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, il faut une certaine dextérité pour planter droit, car on ne voit pas forcément grand-chose du tractopelle, et ensuite, les forces des sols diffèrent, les tailles des cailloux rencontrés aussi, parfois, et les piquets ne sont pas forcément droits comme des i, eux, c’est tout de même du bois d’arbre ! ^_^

Une fois cette longue ligne droite plantée, au cordeau, reste alors à tendre à nouveau 6 longueurs d’une centaine de mètres de fils de fer barbelés, de les tendre surtout, parce que, comme dit précédemment, ils vont aussi servir de cordes à gratter pour les vaches qui passent souvent les têtes (à cornes ou non ;o) ) entre les fils, et donc finissent par déclouer certains endroits, où le fil finit par pendouiller et ne plus servir à rien (notons que la plupart des éleveurs repassent tous les ans vérifier leurs clôtures, histoire d’éviter les fuites). Il faut donc tendre tout cela assez fort. Et clouer le tout avec un gros paquet de crampillons (les clous en U).

Un sacré travail, très nouveau pour moi, mais une broutille pour les gens du coin cela dit. Quand je pense à toutes ces clôtures que représentent leurs dizaines d’hectares qu’ils ont chacun… Quel travail titanesque aujourd’hui ! Impossible sans la mécanique.

Bref, une fois cette nouvelle clôture montée, ce qui était l’urgence pour que les bêtes du voisin puissent revenir aux champs, ou du moins enfin sortir de leur stabulation, nous avons alors pu commencer à monter, à l’intérieur de nos terres, la deuxième nouvelle clôture, celle qui séparera les pâturages des moutons de la bande forestière et de sa lisière composée d’essences d’arbres et d’arbustes mellifères.

De gauche à droite, la clôture de lisière, l'ancienne clôture à démonter et la nouvelle clôture de séparation de terrain. Voyez la largeur de forêt récupérée par ce déplacement de clôture !
De gauche à droite, la clôture de lisière, l’ancienne clôture à démonter et la nouvelle clôture de séparation de terrain. Voyez la largeur de forêt récupérée par ce déplacement de clôture !

A suivre, les photos de cette fin de chantier, et le début de clôture des arbres déjà plantés…

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