Clôturer, déclore et autres occupations censées

On peut clôturer. Le mot existe. Mais « déclôturer », lui n’existe pas. On peut déclore un pré. Mais, le plus souvent, on ne le clôt pas. On clôt un dossier ou un projet, mais pas un pré, lui, en général, même si on peut le clore, on préfère le clôturer. Allez savoir…

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Bon, et puis, il y a ceux qui en parlent… et ceux qui clôturent, ou qui déclosent ! ^_^

Je suis tout cela. Modestement, bien sûr. 😉

Pour l’enlever, toujours très simple, comme tant de choses si longues à faire, il suffit de déclouer les barbelés, récupérer toutes les pointes (les clous en U), sectionner les barbelés (traîner les grandes longueurs dans l’herbe, à plusieurs, ça va, mais tout seul…), enlever les gros piquets en bois, les rassembler, évacuer le tout vers les endroits appropriés (déchetterie, stock de bois en vue d’un sciage, stock de piquets pour réutilisation)… Hop hop hop, il n’y qu’une longueur de clôture, une petite centaine de mètres (avec 5 fils barbelés tendus, soit juste 500m de fil à découper. Oui, 500m , c’est à dire de là ou vous vous situez maintenant, jusqu’à… ben jusqu’où ? À vous d’y réfléchir…  :o) ) , il n’y en a que pour quelques toutes petites heures, voyages à la brouette compris. 🙂

Comme ce petit chantier, qui rentre dans le cadre de notre grand projet de maîtres du monde, date du mois d’octobre 2013 (oui, je reprends et poursuis ma remontée dans le temps), j’en profite pour vous glisser quelques photos de mes buttes potagères d’alors (pour comparer avec celles d’aujourd’hui), dont l’une sortait tout juste d’une séance de coiffure façon broyage d’engrais verts avant enfouissement.

Parce que déclore, c’est bien, mais allier cela à un peu d’observation jardinière, c’est mieux! :o)

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Un interlude potager…

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Non pas qu’il ne se passe rien d’autre, non pas que vous ayez plein de temps disponible, là, de suite, mais, justement, il était temps de ne rien faire d’autre qu’un petit tour des différents potagers du Bief. Un interlude de verdure potagère dans tout ce gris actuel…

Pas de vergers conservatoires aujourd’hui, pas de petits-fruits, de vignes, de fleurs, de plantes fourragères et d’engrais vert, non, laissons cela de côté ici, et ne traitons que des potagers.

Des photos prises le 6 juillet 2014. Tout a encore bien poussé depuis ce jour, car nous oscillons en ce moment entre soleil, pluie et parfois chaleur, et si notre emploi du temps s’en trouve souvent difficile à fixer, le jardin, lui, profite bien de cette propice météo.

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Une de nos recettes de pain sans gluten 2014

Oui, je dis, « une de nos », maintenant, parce que, n’étant pas très rigoureux, et ayant un moulin à céréales, non seulement je ne note pas (ni ne pèse d’ailleurs, je fais à l’œil maintenant) les recettes des pains sans gluten que je fais, mais en plus, grâce au moulin, selon les stocks de légumes secs à recycler, j’ai régulièrement des ingrédients nouveaux à ajouter.

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Oui, ben, désolé, ne restait que ce morceau-là ce jour-là…

En ce moment par exemple, j’utilise, en plus d’autres farines plus courantes (riz, maïs, sarrasin) une farine de haricots rouges. Eh bien figurez-vous que non seulement cela nous permet de vider la fin de notre sac de 3kg qui allait est périmé depuis peu, mais en plus, c’est vraiment très bon. La farine de lentille avait donné de bons résultats aussi. ;o)

Mais, toutes les farines n’étant pas faciles à trouver, pour ceux qui n’ont pas le moulin, voici la recette plus conventionnelle du moment :

  • 1 volume de farine de riz
  • 1 volume de farine sarrasin
  • 1/2 vol de farine de riz ou de sarrasin selon votre goût
  • 3/4 volume de fécule de maïs
  • 2 cs de gomme de guar (magasin bio ou en ligne) pour le liant, c’est très efficace et donne une texture vraiment plus caoutchouteuse au pain ! Existe aussi un produit qui se trouve en magasin bio : Mix’Gom qui donne de bons résultats aussi. Vu le prix de ces produits, contentez-vous de faire des essais en partant du bas. Ici, j’ai constaté que 2cs suffisaient. Si vous n’avez aucun de ces produits, vous avez encore l’arrow-root, la fécule de pomme de terre, ou tout simplement un œuf (mais pour un pain quotidien, ça fait peut-être beaucoup d’œufs).
  • Si vous avez encore une farine, elle se rajoutera bien ici sous forme d’1 ou d’1/2 volume selon le goût. Cela ne change rien aux proportions de ce qui précède.
  • sel (2cs rases selon les sels)

Je mélange tout cela à sec. Les poudres se mélangent bien.

Je creuse un puits.

J’y verse, SANS MÉLANGER :

  • 2cs de sucre complet pour activer plus rapidement la levure en la nourrissant (cela marche aussi avec le blanc, le roux ou le brun, mais ils sont plus mauvais pour les dents :o) )
  • 2 cs de levure sèche saf-levure (oui, je fais de la pub, mais ce n’est pas forcément connu que cette levure est sans gluten, est elle est moins chère que d’autres levains sans gluten où il faut déverser un sachet par pain ! ^_^ )

saf-levure

  • 2 cs d’huile d’olive
  • 50cl d’eau tiède-chaude (bon, je dis 50cl, mais en fait, c’est pour l’étape qui suit, ensuite, quand je mélange le tout, à l’étape d’après, je peux encore en rajouter, selon les farines additionnelles du jour, et divers autres facteurs, comme le hasard de la vie, le temps d’appui sur le robinet d’eau filtrée et l’âge du capitaine…).

SANS MÉLANGER, donc, je laisse tout ça mariner dans le puits (oui, cela a débordé autour, pas grave) un certain temps (variant aussi selon l’eau, la température, l’altitude, et tout un tas d’autres facteurs encore, comme votre patience et le temps que vous avez devant vous.), un temps, en général, d’une bonne quinzaine de minutes, un peu plus. La levure, dans cette eau bien tiède va se réactiver avec le sucre. La levure sèche va se dissoudre dans l’eau, qui va buller et faire des bloubs et des plics.

Une fois ce temps passé. On prend sa cuillère à soupe d’avant, et on mélange tout en ne laissant aucune boulette de farine entière dans la pâte.

On obtient, avec des liants comme la gomme de guar ou le mix’gom, une belle pâte caoutchouteuse.

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Je fais cuire nos pains dans une casserole en fonte (une large ronde, ce qui fait un pain large et rond, donc, pas très haut. J’ai un autre moule rectangulaire pour cela, en inox) que j’oins de margarine végétale, juste sur le fond et légèrement les bords, auparavant. J’y verse donc la pâte, l’étale un peu si besoin, j’ajoute souvent des graines de pavots et/ou de tournesol sur le dessus.

Je laisse la pâte continuer à lever dans le moule, en général, selon la température, entre 10min et 30min sont nécessaires. J’enfourne le tout entre 180°C et 200°C, selon la forme et l’envie du jour, pendant un temps compris entre 50minutes et 1h20, selon la forme et l’envie du jour.

Oui, question précision, on a vu mieux, mais, pas besoin d’une rigueur particulière, il est bon de changer de pain régulièrement, comme il est bon de varier son alimentation.