Un article forcément intéressant !

Si quelques photos de notre maison (et de son isolation du pignon nord par l’extérieur avec un enduit épais [supérieur à 10cm] terre/paille) décorent et illustrent déjà de plaisants et utiles ouvrages, comme celui de Monique Cerro : Enduits chaux & leur décor, mode d’emploi voici que, maintenant, un autre article vient, en ce mois de janvier 2018, à parler de ce qui se déroule ici, à Chassigny-sous-Dun !

Voici donc un extrait de la brochure éditée par Le Pays Charolais et Brionnais.

Quand même! 😉

Brochure que l’on peut retrouver en intégralité, avec d’autres, ici : http://www.charolais-brionnais.fr/brochures.html

Lien direct vers la brochure en question sur le présent article : http://www.charolais-brionnais.fr/document/telechargement/pdf/brochure-def.pdf

Les brebis Mérinos noires du Portugal

Quelques jours après ce 26 mai 2015, en cette belle journée du 1er juin 2015, voici l’arrivée au Bief des brebis Mérinos noires du Portugal !

Brebis Mérinos Noire du Portugal

Enfin, avant l’arrivée, il fallait déjà les chercher ! 🙂

Et encore en amont, il fallait surtout les trouver.

Et encore avant, les découvrir !

Il vaut donc mieux que je commence cette histoire par son commencement, histoire de ne pas perdre le fil.

Et de fil, il en est justement question ! ^_^

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Les brebis Mérinos enfin au Bief! Voyage à Sisteron (04200).

Sisteron est une belle bourgade, assurément. Le rythme y semble paisible. En tout cas,  il l’était ce 26 mai 2015.
2015 !?!
Nom de Zeus! Encore une faille temporelle!
Il faut s’y habituer sur ce blog, la vraie vie se situe en dehors de l’écran et impose, de fait, un certain cyberdécalage! 😉

Mais, heureusement, les photos me permettent aussi de me souvenir, avec recul, de ce qui s’était passé deux ans auparavant. 🙂

C’était une belle journée, je m’en souviens bien, et pour cause, la raison de ce relativement long voyage était d’aller chercher nos premières agnelles Mérinos, et de les ramener ici, au Bief. Rien que ça!

4h30 de voyage aller, 4h30 de voyage retour, autant dire que le programme de la journée était tout tracé! 🙂

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On parle du Parc Le PAL

Bon, maintenant que vous avez prononcé cela 10 fois de suite, à voix haute et très vite, vous pouvez vous reposer un instant avec ces quelques photos de quelques-uns des animaux du parc animalier et d’attraction du PAL, où nous étions en ce mois de mai 2015.

Et oui! Nous n’en sommes encore chronologiquement que là! ^_^

Le PAL est un parc d’attractions qui comprend aussi un parc animalier, il est situé à 85kms d’ici environ.

Nous y sommes donc allés en famille.

Ce sont des photos prises avec mon ancien appareil-photo numérique Sony Alpha 77 II (ILCA-77M2) et divers objectifs.

Franchement, sans Le Petit Monde de Couillaler, où aurais-je pu trouver pareil matériel !!! 1  (^.^)

Pensez à passer en plein écran pour visionner ce court diaporama, bouton en bas à droite.

Attention, Musique ! Ne vous faites pas attraper au bureau! 😉

  1. Mais si, souvenez-vous! On parle là du plus grand accessoiriste Sony Photo et Vidéo en ligne! Cette entreprise étant, accessoirement, ma société à m oi… 🙂

L’agriculture biodynamique au Bief

Comme mes proches le savent déjà, ici, au Bief, sur notre propriété de 2,5ha, nous utilisons certaines pratiques agricoles et permaculturelles, la Biodynamie est l’une d’entre-elles.

Cette fabuleuse impulsion me vient d’un ami et voisin, Frédéric Chaize, maraîcher en Biodynamie à Saint-Denis-de-Cabanne (dép.42, à 5km d’ici) que je n’hésite pas à nommer ici car il ne se cache pas d’une telle pratique. Au contraire, il aime partager, dispenser, semer!!!

Bouse de corne pour la biodynamie
La fameuse bouse de corne utilisée à raison de 100g par hectare.

Je reviendrai plus longuement sur la biodynamie, sur la manière dont je l’utilise ici depuis 2016, sur le matériel que j’utilise pour cela et sur tous ces petits détails. Sachez déjà simplement, qu’en une seule année de pratique, certains résultats sont déjà visibles!

Je voulais juste signaler aujourd’hui que, sur Radio Fourvière, était programmée une émission sur la biodynamie où étaient justement présents, entre autres, Frédéric et Pierre Masson (si, si, souvenez-vous, c’est chez lui que j’avais été suivre cette formation de taille d’été des arbres [taille en vert], j’avais déjà un pied en biodynamie 2013, je n’ai franchi le pas qu’en 2016) !

Voici un lien vers l’émission Equateur, je vous enjoins vivement à l’écouter, et surtout le (court) témoignage de Frédéric (à partir de 28min40s), il en vaut vraiment vraiment la peine pour mieux comprendre ce qui nous anime ici, au Bief comme ailleurs!

Voici un lien direct sur Radio Fourvière :

https://rcf.fr/vie-quotidienne/lagriculture-biodynamique-un-autre-rapport-au-sol-et-au-cosmos

La biodynamie propose aux agriculteurs un autre rapport à la terre et au cosmos. De plus en plus d’agriculteurs se tourne vers elle, mais elle est largement méconnue.

Avant le Bio, la biodynamie

L’agriculture biodynamique, portée en France par Le Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique est « la première des agricultures bio », comme l’explique Pierre Masson. Elle obéit à quelques principes:
– L’idée qu’un domaine se porte d’autant mieux qu’il est autonome, ce qui exige de développer un maximum de diversité dans le monde végétal, mais aussi animal ;
– La nécessité de régénérer les sols et d’aider les plantes dans leur comportement par l’intémédiaire de préparations à base de plantes médicinales, d’excréments, etc.
– Le respect des rythmes cosmiques.


Si ce dernier ne fonctionne plus, voici le fichier en MP3 :

http://www.lebief.fr/wp-content/gallery/agriculture_biodynamique_Bief/agriculture_biodynamique.mp3

Des nouvelles des pins parasols romains.

Oui, sans pour autant dater d’une quelconque glorieuse époque, il est vrai que ces pins parasols sont issus d’Italie, cela en fait donc de joyeux et sensibles Romains!

J’avais déjà écrit un article en 2012, année de leur semis, voici de leur nouvelle en ce mois d’avril 2015, date de la photo, pas celle de la rédaction de cet article, vous l’aurez compris! 🙂

Sur la vingtaine de graines semées, voici ci-dessus les quatre arbres qui en sont nés. 3 ans après, ils sont toujours là tous les quatre. Je ne les bichonne pas particulièrement, mais les ai mis sur un chemin de passage, et peux ainsi les veiller régulièrement. Je prends garde à ne pas laisser pousser trop de choses dans les pots, veille à ce que la terre ne reste pas sèche trop longtemps par temps chaud, les déplace ou les surveille par temps de grands vents.

 

Un petit clin d’œil aussi sur l’arrière de notre voiture. On dira ce qu’on en voudra, mais j’ai déjà pu rencontrer plusieurs personnes comme cela, et, de la même manière, il nous est déjà arrivé de laisser un mot sur le pare-brise d’une voiture avec des autocollants dont les messages nous correspondaient, pour prendre contact et, pourquoi pas, se lier à de nouvelles personnes ?

Et, bien au-delà de ça, il s’agit aussi de montrer qu’il existe des personnes qui ne sont pas d’accord avec les choix qui sont faits à leur place. Qui osent le dire et n’hésitent pas à le faire savoir, par ces autocollants, par certains choix de consommations, par quelques privations, par de plus nombreuses découvertes, par le partage d’autres possibles bien plus variés!

Pour que ces pins parasols puissent servir à nos enfants à tous, pour une ombre bienfaisante, pour jouir d’un repos libre de toute crainte d’une société bouleversée par un accident irréparable! 1

  1. Lisez ce court compte rendu de la situation actuelle en mars 2017 de la centrale nucléaire accidentée, c’est effrayant de voir notre incapacité humaine à gérer ce fléau mortel! Et de contempler les folles solutions techniques dérisoires pour endiguer les fuites en cours. Par exemple, saviez vous que TEPCO s’efforce de mettre en place depuis juin 2014 un mur de glace consistant à geler le sol autour des réacteurs 1 à4, sur une profondeur de 27 mètres et une longueur de 1,4 kilomètres ? Il a fallu installer 1 568 tuyaux dans lesquels circule une solution réfrigérante à –30°C!

    Du délire scientifique  pur, inefficace et intenable dans le temps!

    De plus, ce sont des travaux à maintenir pendant des dizaines d’années maintenant, et sûrement plus encore! Il est temps de cesser de donner notre argent à l’industrie nucléaire française, c’est notre seul et meilleur pouvoir!

Installation de la remorque citerne sur un nouvel engin

Oui, souvenez-vous, l’année 2014 avait été difficile pour les jeunes arbres de mes vergers. N’ayant pas d’engin agricole pour monter l’eau sur les pentes de mes terres, ni de pompe pour parcourir un tel dénivelé sur une telle distance, j’avais tenté la remorque-citerne sur ma tondeuse autoportée 13CV Snapper 13/72.

Une tentative infructueuse, les tondeuses n’étant pas particulièrement habiles et conçues pour tirer de lourdes charges. Même avec les pneus agraires installés.

Pourtant, impossible de ne pas arroser ces 60 jeunes arbres fruitiers répartis sur les vergers pentus. J’ai déjà eu des pertes en 2014, il me faut assurer 2015, pour ne pas encore en avoir.

Ayant un budget limité, l’engin agricole type tracteur n’est pas à ma portée. En effet, aux alentours de 5000€, et il s’en trouve à ce prix-là, des connaissances mécaniques sont requises, car il faudra mettre régulièrement les mains dans le cambouis. Et moi, le cambouis, comme d’autres choses, c’est pas mon truc. Ce n’est pas tant la saleté, c’est plutôt la mécanique, de manière générale, qui ne m’intéresse pas. Et les vieux tracteurs, ben, ils nécessitent de joyeux bricoleurs mécanos à leur volant.

C’est préférable pour ne pas se retrouver à devoir faire emmener un tracteur inerte chez un réparateur (c’est très cher et lourd), ou de devoir faire venir un ou une pote pour le réparer en vitesse (c’est pas cher mais ça peut être lourd… pour eux! 😉 ), car on a un besoin ce jour-là. Alors, déjà, l’arrosage risque de prendre du temps, mais si en plus je dois m’inquiéter à chaque démarrage, cela va compliquer la tâche. Or, un petit tracteur fonctionnel, c’est plutôt 10-15000 minimum.

Notez, l’avantage, c’est qu’on peut connecter plein d’outils sur un tracteur. Des trucs pour faire le foin, par exemple. Cela m’aurait plu de le faire moi-même, pour l’instant, je dépends d’agriculteurs voisins.

Mais voilà, c’est comme ça, je n’ai pas les sous pour un tracteur et son entretien! Bon, en plus, le tracteur, c’est lourd, ça tasse la terre, ça pue et ça fume! 🙂

Alors, j’ai préféré ça :

De plus en plus, dans les campagnes, les professionnels s’équipent avec des quads. D’ailleurs, initialement, le quad, c’était justement pour les professionnels. Ce n’est devenu qu’un engin de loisir par la suite. Un ami éleveur à moi en est équipé, et cela lui rend moult services. Il a aussi un tracteur, mais pour les raisons précitées au paragraphe précédent, il préfère prendre son quad. Il charge une botte de foin à l’arrière, des seaux d’aliments devant, et zou, il part voir ses vaches à un petit kilomètre de là. Il n’écrase plus la terre comme avant, ne fait plus des ornières monstrueuses dans les terres humides, il peut aller faire le tour de ses clôtures rapidement, et peut faire mille choses qui lui rendent bien service.

J’ai donc regardé du côté des quads et, justement, le revendeur près de chez moi avait une occasion sympa, ce quad Polaris 850XP au tiers du prix du neuf.

Avec ses quatre roues motrices sur demande, ses 850cm3 et ses larges pneus, il a largement de quoi subvenir à mes besoins! En fait, c’était même le plus puissant de la gamme pendant longtemps, jusqu’à la sortie d’un 1000cm3 que le propriétaire du 850cm3 s’était acheté. C’est ainsi que ce dernier arrive au Bief!

Ce n’est pas l’achat le plus écologique que j’aurais fait, bien entendu, mais ces arbres doivent être arrosés, et je ne vois que le pétrole qui peut m’aider à y arriver seul (je n’ai pas dit que c’était la seule solution, j’ai dit que c’était la seule pour moi, dans mon quotidien).

Bon, en même temps, son utilisation est très limitée, car je ne m’en sers que pour les arrosages et quelques travaux agricoles sur un terrain de 2,5ha. 🙂

C’est-à-dire que je descends jusqu’à l’étang, je stoppe le quad sur la digue et je remplis la citerne de 200l avec deux seaux de 13l. Ceci fait (et ce n’est pas rien que d’aller chercher l’eau à l’étang, de remonter et de lever tous ces seaux jusqu’en haut de la citerne sur la remorque!), je monte ensuite au plus haut des vergers. Là, j’arrête à nouveau le quad et branche un tuyau d’arrosage que j’ai installé là. J’arrose les arbres aux alentours en suivant un ordre précis. J’arrive alors au bout de la longueur du tuyau, là, sur ce dernier arbre de la série, se trouve un autre tuyau d’arrosage, je le clippe au précédent, et je peux ainsi descendre encore arroser la série d’arbres suivante. Là, je trouverai encore à sa fin un autre tuyau, qui me fera descendre encore plus bas, jusqu’au suivant etc. J’ai ainsi 5 tuyaux en tout, que je range à l’abri en hiver pour ne pas qu’ils gèlent et je peux arroser l’ensemble des vergers en laissant le quad éteint tout là-haut! :o)

Eteint, ou presque, car je n’ai qu’une cuve de 200l! Oui, le quad pourrait tirer plus, mais, souvenez-vous, j’avais prévu la citerne pour la tondeuse.

Je dois donc interrompre l’arrosage, remonter jusqu’au quad, le rallumer et redescendre à l’étang charger une deuxième citerne de 200l au seau (sic) Je remonte ensuite en haut, restoppe le quad, rebranche le tuyau et redescends là où je m’étais arrêté. Et je reprends alors enfin l’arrosage. Ce n’est pas l’enfer, contrairement à ce que l’ancien propriétaire a laissé ci-dessous, mais c’est en tout cas assez physique et chronophage.

Une fois ces 400l passés sur les arbres, je redescends à l’étang et emplis une troisième citerne (re-sic) qui me servira à arroser, à l’arrosoir, le verger tout en haut, celui planté en 2008. Je ne le fais pas à chaque arrosage, car les arbres sont plus vieux et plus enracinés, mais si le temps est vraiment sec, je leur donne un coup de pouce dans l’année. C’est l’autre trajet représenté sur le schéma ci-dessus.

Sachant qu’en pleine saison chaude, je dois arroser les jeunes arbres tous les 3-4j, le travail est conséquent et physique!

Oui, le terrain en pente, qui n’était qu’une prairie tassée par les vaches et les tracteurs, exposée sud-ouest et aux vents ne permet pas une bonne rétention d’eau pour l’instant. En effet, je dis pour l’instant, car je travaille à pallier ces mineurs problèmes. 🙂 Biodynamie, semis annuels de graminées, légumineuses, plante mellifères et engrais verts sur les prairies, plantation de haies mellifère sur toute la longueur nord, préparations de plantes pour pulvérisations, hôtels à insectes et nids à oiseaux, remplacement des vaches par des moutons, des tracteurs par un quad… D’ici quelques années, on devrait donc voir se recréer une belle couche d’humus!

En tout cas, je vais devoir vendre cette citerne et m’en acheter une plus grande, je perds bien trop de temps avec celle-ci. Ça tombe bien, le modèle au-dessus fait justement 600l. Mais pour cette année 2015, je ferais comme ça! N’ayant pas envie de remplir ces 600l au seau (vu que la citerne sera encore plus haute), il me faudra aussi un système de pompe. Je verrai donc réellement et financièrement cela une autre fois. 🙂

La poubelle radioactive de Bure, c’est pas mon truc!

Comme vous le savez, le projet d’implanter une décharge souterraine de nos ingérables déchets nucléaires sur le territoire de la commune de Bure (55) n’est pas une idiotie que j’approuve. Mais alors, pô du tout! 1

Surtout quand la réalité dépasse cette idiotie et parvient au stade, non ultime hélas, de l’ignominie.

La lutte est aujourd’hui même urgente, et elle s’appuie aussi par un nombre d’adhésions aux contre-projets et à l’association citoyenne qui s’implique physiquement dans ce mouvement (Bure Zone Libre, pour ne citer qu’elle parmi d’autres).

Vous aussi pouvez lutter en vous informant sur ce projet CIGEO2, en constatant ce qui se passe à Bure, réellement et actuellement, dans une triste réalité non numérique, et, peut-être, en adhérant financièrement pour être 1 de plus à dire NON!

Car c’est au nombre que cela fonctionne, sans adhérents, une association ne peut être entendue par les pouvoirs publics élus.


23/01/2017 : Bure : une fois de plus l’ANDRA passe en force !

Source : http://vmc.camp/category/fil-info/

 
  1. http://www.lebief.fr/2015/02/06/planches-et-cie/
  2. Qui consiste à enterrer sous-terre nos déchets nucléaires que nous ne savons techniquement pas recycler, ni là ni ailleurs

L’isolation thermique par l’extérieur ISOSAINTASTIER

Oui, tant qu’à faire de la publicité, autant l’assumer dès le titre! 🙂

Notez, l’idée ici n’est pas de promouvoir le produit, mais plus le procédé, l’isolation thermique par l’extérieur. Parce que si le produit change ou évolue, le principe de ce type d’isolation thermique, lui, conservera toujours ses avantages!

Comme de très nombreux sites et forums traitent déjà de l’isolation par l’extérieur, je ne m’attarderai pas sur les explications techniques des termes et procédés existants, j’irai droit à la solution que nous avons choisie, son pourquoi, et le comment de sa mise en œuvr… Enfin, non, en fait, laissons plutôt parler les concepteurs du procédé de l’isolation par l’extérieur à la chaux IsoSaintastier, ils n’ont qu’à faire leur pub eux-mêmes!

Vidéo issue du site du fabricant Chaux & Enduits de Saint-Astier (http://www.c-e-s-a.fr). Attention à l’énergique musique de démarrage, ne vous faites pas surprendre à votre bureau! 😉

Voilà, comme vous voyez, c’est un produit formidable! ^_^

L’isolation de cette façade, qui est le mur est, celui du soleil levant, est un chantier qui s’est très bien déroulé, en juin 20121. Oui, j’ai pris le temps pour l’écrire cet article-ci. 🙂

Avant, c’était une façade de pierres pour les uns, une sombre ambiance pour les autres, de l’autre côté du mur…

Ce chantier faisait suite à un autre plus difficile, celui des ouvertures et des fenêtres qui s’était déroulé en 2011.

Ce dernier fera l’objet d’un article prochain, car il comportait des points légaux intéressants2. Aussi, ouvrir des fenêtres dans des murs anciens quand on habite dans la maison est une expérience assez particulière, surtout quand s’y ajoutent d’autres tracas, ceux de la vie courante, ceux de la vie des autres et d’autres billevesées administratives! J’ai donc laissé filer un peu de temps après tous ces travaux pour rédiger un article ici.

En plus, je trouvais la façade étrange, avec ce rendu pavillonnaire tout neuf sur cette longue façade3, et ce toit tout vieux.

J’ai donc attendu de pouvoir prendre une photo moins étrange.

Avant de commencer ce chantier, nous avons pris soin de demander, par écrit, à notre voisin, l’autorisation de venir surplomber son terrain des 15cm de cet isolant externe. En effet, comme son terrain commence au pied de notre mur, il n’était bien entendu pas question de venir le léser d’une bande de 15cm sur les 25m de long de cette façade. L’isolant, d’ailleurs, n’est pas au contact du sol4, mais il empiète l’espace au-dessus! 🙂

Voilà, donc, ainsi, l’isolation du Bief se poursuit encore. Le nord, c’est fait, l’est aussi, le sud aussi5, l’ouest nous ne toucherons pas à l’extérieur (façade principale en pierre apparente), les combles, c’est fait aussi (mais si, souvenez-vous), reste donc encore le sol6.

Nous pourrons alors nous considérer comme bien protégés, dans cette enveloppe globale et réconfortante. Et surtout le tout avec des matériaux sains et respirants, perspirant et naturels.

Nous sommes aujourd’hui en 2017, la façade est toujours en place, elle nous protège toujours avec efficacité! ^_^

  1. toujours avec notre formidable artisan et maçon en chef : Batisse SARL
  2. Pour ceux qui veulent faire des ouvertures qui donnent chez un voisin! 😉
  3. Je préfère largement le rendu plus arrondi et doux de mon isolation terre-paille-chaux du pignon nord, mais ici, sur cette façade, il fallait faire vite et avec efficacité, car ce mur orienté est donne sur les terres des voisins, et je n’allais pas les embêter pendant les nombreux mois qu’il m’aurait fallu pour faire cela moi-même. Surtout que je n’en débordais pas d’envie, prenant déjà beaucoup de temps pour mon petit pignon nord de 64m2! 😉
  4. Voyez la photo en tête de cet article
  5. La partie de la maison sous le toit neuf y a reçu une isolation IsoSaintastier (par-dessus le toit aux tuiles plus sombres), et pour l’autre ce n’est pas nécessaire pour l’instant)
  6. Le projet est en cours de réflexion en cette année 2017, mais ce n’est pas facile d’intégrer de casser le sol des pièces de vie quand quatre personnes y habitent quotidiennement.

L’abri pour les brebis Mérinos… 3/x

Février 2015! Le chantier se poursuit.

Il s’agira ici tout simplement de se préoccuper de l’eau de pluie.

Eau qui va couler sur le toit et salir, par ses éclaboussures, cette belle façade arrière!

Sans compter, l’humidité apportée par ces éclaboussures sur la paille qui ne manquera pas de dépasser (les planches des parois n’étant pas en contact avec le sol).

Alors, avec cette ancienne gouttière récupérée  sur un précédent chantier, et un habile bricolage pour la raccourcir, nous avons pu la placer de manière à ce que l’eau finisse sa course dans la pente du talus.

L’abri est maintenant presque à l’abri de l’eau, reste encore les tuiles de rives (sur les côtés), et l’huile de lin qui protégera le bois. Et plein d’autres détails encore, des petits et des très gros…

Chantiers à suivre! 🙂