Agrandissement pâtures… photos des brebis Mérinos

Brebis Mérinos Rasta

En ce mois de mars 2016, je profite d’une éclaircie ensoleillée pour agrandir un peu l’espace de pâturage pour permettre aux brebis Mérinos un accès à une partie supplémentaire de la rive de l’étang.

Voici en effet, à quoi ressemblaient les différentes zones de pâtures fin 2015. 

Cela ressemblera donc à cela.

C’est toujours ça de moins à débroussailler, tondre… Même si je sais qu’une partie sera à faire quand même. Les brebis ne consomment pas tous types de plantes.

J’en profite pour vous montrer le rendu de la plantation finalisée de la future haie mellifère, des nombreux hôtels à insectes, auxiliaires de nos vergers, installés ici, ainsi que des photos des brebis après cet hiver passé au Bief.


Palissage de la vigne sur béton et le règne de la courge sur butte

En cette fin août 2015, les courges prennent toute la place dans ces petites buttes… Pourtant, cachés parmi ces imposants végétaux se plaisent choux, basilic, salades et quelques autres plantes avides pourtant de lumière aussi. Mais, sûrement, l’ombre de ces courges leur plaît tout autant…

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Des tuiles de rive de l’abri à moutons à ces arbres que l’on ébranche comme fourrage

Oui, j’aurais pu trouver un titre plus long encore ! 🙂

Cet article pourrait se passer de texte tant son titre en dit long.

Mais, finalement,  il y a toujours des choses à dire sur ces images qui ne retranscrivent pas tout.

Par exemple, pourquoi cet énigmatique sourire ?

À l’instar d’un certain tableau, on peut se demander s’il retranscrit un état de bonheur, de joie, ou une simple pose pour la prise de vue !

Oui, ces brebis Mérinos, quelles poseuses ! 😉

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Le mauvais choix de la guêpe Alpha

Mince, mon script Photoshop pour mettre ces filigranes avec l’adresse de ce blogue semble avoir eu des ratés ! Je vais corriger cela pour le prochain article. Ici, et maintenant, j’ai un peu la flemme de repasser sur toute cession de photos.

Alors pour les guêpes, celles-ci ont choisi un endroit particulier. Si la branche de ce petit chêne est bien résistante, je ne leur prédit pas pour autant  un avenir certain sur le site qu’elles se sont choisi.

En effet, voyez plutôt ! Peu de protections face aux éléments, qui savent être violemment pluvieux parfois, comme un peu partout. ^_^

L’avenir, hélas, me donnera raison, car ce nid aura disparu dans quelques toutes petites semaines. Vent ? Pluie ? Prédateur ? Je ne sais pas, il n’était pas sur une de mes voies de passage fréquent, je ne l’ai pas vu disparaître.

Mais il a disparu. Tout comme ces belles prédatrices d’insectes sur mes fruitiers. :/

Et ces brebis Mérinos alors ? Hé bien, elles se portent bien et se font bien à leur nouvelle vie ici ! Un mois après leur introduction, nous voici en juillet 2015.

C’est aussi le bon moment pour finaliser ce bel abri à brebis, en lui installant ses tuiles de rives, et lui passer une belle couche d’huile de lin. Diluée, pour cette première fois sur ce bois brut, avec de l’essence de térébenthine pure gemme 1, ben oui, c’est qu’on les aime nos petites brebis !

Pour ceux qui avaient raté la conception de l’abri, en voici un lien vers le diaporama.

Des travaux toujours récompensés à la mi-journée par une cuisinière qui sait toujours y faire !

Pendant ce temps, les brebis passent aussi à table avec ces branches coupées.

La vie s’installe et se poursuit donc, tout va pour le mieux ! ^_^

 

  1. Le terme « pure gemme » indique qu’aucun additif a été ajouté à la gemme (colophane et essence de térébenthine) pour obtenir cette huile essentielle. C’est un gage de qualité mais le coût est forcément plus élevé. C’est cette appellation que l’on recherchera pour fabriquer nos propres produits à base d’essence de térébenthine. Il s’agit d’un produit d’origine naturelle et biodégradable.
    (https://patinedautrefois.fr/blog/produit/essence-de-terebenthine/ )

Réparation de la remorque agricole

Pfiou ! Ça sent l’article passionnant !
Notez, avec un tel titre, et les mots-clefs qui vont avec, je pourrais bien attirer ici une nouvelle frange de lecteurs, pourquoi pas ?

En tout cas, passionnant ou non, il fallait bien la réparer cette remorque agricole !

Bien que la citerne ne fasse que 200l, cela reste toujours une grosse masse d’eau qui va peser de tout son poids sur ce qui la supporte, notamment lors des nombreux à-coups dus aux nombreux trous et autres formations creuses ou bossues des pâtures traversées.

Une réparation s’avérait donc nécessaire. Et ça tombait bien, j’avais un reste de bois qui allait bien faire l’affaire, ainsi que tous les outils disponibles. N’a fallu ensuite qu’un peu de temps, ce qui est toujours plus difficile à trouver que la petite liste précédente ! 😉

Et je peux ainsi terminer ce précieux article, vivement le prochain ! 😉

 

Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Clôturer, déclore et autres occupations censées

On peut clôturer. Le mot existe. Mais « déclôturer », lui n’existe pas. On peut déclore un pré. Mais, le plus souvent, on ne le clôt pas. On clôt un dossier ou un projet, mais pas un pré, lui, en général, même si on peut le clore, on préfère le clôturer. Allez savoir…

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Bon, et puis, il y a ceux qui en parlent… et ceux qui clôturent, ou qui déclosent ! ^_^

Je suis tout cela. Modestement, bien sûr. 😉

Pour l’enlever, toujours très simple, comme tant de choses si longues à faire, il suffit de déclouer les barbelés, récupérer toutes les pointes (les clous en U), sectionner les barbelés (traîner les grandes longueurs dans l’herbe, à plusieurs, ça va, mais tout seul…), enlever les gros piquets en bois, les rassembler, évacuer le tout vers les endroits appropriés (déchetterie, stock de bois en vue d’un sciage, stock de piquets pour réutilisation)… Hop hop hop, il n’y qu’une longueur de clôture, une petite centaine de mètres (avec 5 fils barbelés tendus, soit juste 500m de fil à découper. Oui, 500m , c’est à dire de là ou vous vous situez maintenant, jusqu’à… ben jusqu’où ? À vous d’y réfléchir…  :o) ) , il n’y en a que pour quelques toutes petites heures, voyages à la brouette compris. 🙂

Comme ce petit chantier, qui rentre dans le cadre de notre grand projet de maîtres du monde, date du mois d’octobre 2013 (oui, je reprends et poursuis ma remontée dans le temps), j’en profite pour vous glisser quelques photos de mes buttes potagères d’alors (pour comparer avec celles d’aujourd’hui), dont l’une sortait tout juste d’une séance de coiffure façon broyage d’engrais verts avant enfouissement.

Parce que déclore, c’est bien, mais allier cela à un peu d’observation jardinière, c’est mieux! :o)

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La théorie du petit bout de ficelle qui dépasse

Tout commence toujours très simplement. Souvent, une simple constatation. Ici, l’eau ne s’écoulait plus correctement.

Et puis, une fois de plus, un simple petit souci déboucha simplement sur un chantier de plusieurs heures! Tiens, « débouche » ! ^_^

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Pas question ce coup-ci de déroger à la règle du petit bout qui dépasse. Non! Bien sûr, je parle du petit bout de ficelle!
(ah ben, j’ai pas appelé ma boîte comme je l’ai appelé pour rien! ;o) )

Ici, et certainement sur une bonne partie du continent dit « occidental », des millions de kilomètres (oui, oui, des millions! (source: mon expérience, ici, au Bief! 😉 )) de ficelles à foin et de cordages plastiques sont enterrés dans beaucoup de champs et de pâtures. Pour preuve, il suffit de venir creuser ici, et, au bout de 15minutes; oui, non, sinon, c’est pas la peine de venir creuser, mes chantiers valent plus le coup que cela :), eh bien on finit toujours par tomber sur un petit bout de ficelle qui dépasse.

Des fois, en fait, il dépasse même déjà de la surface du sol, sans creuser (oui, je dois vous faire envie de venir quand même 😉 )! Un petit bout de ficelle bleu ou noir qui pointe entre les herbes. Tout petit et innocent. Tout petit bout.

« SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS! » [oui bon, en fait, si, hélas, il faut s’y coller à chaque fois, enfin, en tout cas, moi, je m’y astreins] car si tu as le malheur de tirer sur ce morceau de ficelle, alors se déroule toute son histoire. Et parfois, elle est longue, mais longue! Interminable! Liée à d’autres racines, étoffant ses nœuds et ramifications de touffes de racines de graminées entremêlées, cette petite ficelle se transforme vite en pincement tendu…. « Mince… elle va jusqu’où là ? ». On est tenté de la couper, mais quid du reste ? Impossible de laisser volontairement tout ce plastique polluer cette terre. Alors on tire, on pioche, on creuse, et on tire encore. Et on peste beaucoup aussi. Car, au final (si seulement on pouvait parler ici de final), que d’heures et d’efforts perdus pour quelque chose qu’il était si simple de trier à l’utilisation!

J’ai déjà vu des petits bouts qui dépassaient se transformer en grosse brouette de ficelles diverses et fraîchement sorties de terre.

C’est ainsi aussi le cas pour beaucoup de chantiers. Ici comme ailleurs, je le sais pour connaître d’autres chantiers ou d’autres sites. 😉

Il y avait donc, ce jour-là, au Bief, un « petit bout de ficelle qui dépassait », un tuyau d’évacuation d’eau juste devant la maison, un regard, l’eau qui ne s’écoule plus correctement.

Facile à résoudre, il suffit de creuser un peu, et de déboucher le schmilblick.

Mais je n’avais pas prévu que le bouchon ne serait pas aussi « tendre » que prévu… Heureusement, j’avais déjà une certaine pratique et un vécu dont j’ai pu me servir aussi ce jour-là!

J’en ai profité pour prendre quelques photos.

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Ma goutte d’eau pour la sécurité sociale…

… et elle ne fera déborder aucun vase, AMELI me dit merci !

Oui, car, comme pour un récent cas, la situation actuelle présentée par l’assuré, cette fois-ci, est bien dangereuse aussi pour la société civile, pour la sécurité de tous, pour le bien de chacun, et donc aussi des miens.

On pourrait croire que l’urgence est plutôt à l’intérieur, qu’à l’extérieur, de la maison, mais ce chantier devenait finalement urgent, suite à un deuxième (ou énième ?) dérapage d’un ami qui passait par là et qui avait marché sur la pierre. C’est vrai que, de nuit comme de jour, parfois, entre cette pierre à gauche qui penche légèrement, celle du milieu qui bouge comme une balançoire, et celle de droite qui part encore plus vers la droite, il est aussi difficile de choisir son bourreau.

Alors, avant qu’une véritable torsion de la cheville ne se produise, ou qu’un crâne n’éclate partiellement et me salisse mes belles pierres, j’ai donc pris la décision de reculer certains travaux en cours, et de me pencher sur cet escalier.

Le reste en image… Après tout, il ne s’agit que de quelques marches, pas la peine d’en faire une encyclopédie, même si cela n’enlève rien au travail effectué et au temps pris. :o)