Une mangeoire pour artistes

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Oui, pour profiter de ces quelques miettes, il faudra être agile, et arriver à atterrir sur cette petite surface… promis, pour la prochaine mangeoire à oiseau que je teste, je fabriquerai une piste d’atterrissage un peu plus aux normes :o)

Cela dit, je recycle habilement ce reste d’abat-jour en métal en un très utile et efficace anti-rongeurs-grimpeurs . Espérons que cette petite mangeoire permettra à quelques habiles volatiles de se nourrir tout en profitant largement des insectes du potager juste à côté :o)

Anecdote, l’autre jour coupais l’herbe sur les buttes et, dans l’eau qui se trouve dans les chemins entre ces dernières, j’ai aperçu un triton en plus des habituelles grenouilles :o) c’est plutôt bon signe, car ce sont des prédateurs très efficaces.

Par contre, malgré leur présence, les limaces sont là. Mais j’ai l’impression pour l’instant qu’elles ne créent pas les mêmes dommages que l’année passée. Peut-être parce que beaucoup de nos semis sont encore sous chassis aussi, mais peut-être peut-on imaginer une meilleure gestion de la crise. J’ai d’ailleurs déjà commencé la lutte en coupant l’herbe sur les buttes justement et tout autour du potager. J’ai prévu l’installation d’abris à oiseaux, et si les premiers nids à insectes sont déjà installés (sous la forme de souches récupérées sur le terrain), des fagots sont en cours de préparation pour en accueillir d’autres…

Bref, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la sensation que la lutte sera moins âpre cette année… touchons du bois !

Toucher du bois est chose facile ici… je me souviens qu’au boulot (dans ma vie d’avant :o) ), quand quelqun disait cela, ce n’était pas chose facile d’en trouver, avec tous ces bureaux en panneaux compressés et du coup, il y en avait toujours un qui se sacrifiait en se touchant le crâne… Je pense toujours à vous anciens collègues, et je touche du bois……………….

7 réponses sur “Une mangeoire pour artistes”

  1. Pfff ! Meme pas vrai ! Et pour le prouver j’affirme qu’il fera beau ce week-end et je vais toucher du b… euh … je me touche le crane, d’accord :/

    Bon, en tous cas, vu les preparatifs, y’a interet que nos amis limaces arrivent en masse si certaines veulent passer les barages, DCA et autres barbeles.

    Si y’en a pas qui passent, tant mieux : tes posts avec SLUG SLUG dans le titre ou le texte, j’avais l’impression d’avoir la glue de limace sur les yeux en les lisant 😀

    1. Salut Sandra !!!!

      Tu remarque, pour toi je mets plein de points d’exclamation :o)
      Navré pour les photos avec les petit zoizeaux dessus, la décence et le fait que des enfants puissent lire ce blog m’interdit d’y mettre de telles images ^_^

      et pis surtout, en fait, plus sérieusement, cette mangeoire ne rencontre pas un franc succès… Plusieurs explication possible au phénomène

      Il faudrait que j’y mette des choses plus appétantes, notre vieux pain sans gluten (mais avec graines :o) ), ne les branche plus après ces jours passés sous la pluie
      Le couvercle bouge avec le vent, il faudrait que je le fixe mieux car peut-être cela effraie t-il les zoziaux
      La mangeoire les fait bien rigoler vu qu’ils ont déjà tout le nécessaire à côté
      Il faudrait tester d’autres emplacements

      Bon, bref, en tout et pour tout, j’en ai surpris un l’autre jour, that’s all… Il faut que je potasse un peu la chose, j’ai plusieurs bouquins sur la chose je crois…

      heureux de savoir que tu suis toujours ce blog, malheureux de ne pas t’avoir vu lors de notre dernier passage à Strasbourg, quelle idée de partir sur une île au soleil !

      Embrasse bien ta petite famille et Agathe :o)

      Antoine

  2. Bonjour!
    Pour commencer : merci pour ce blog et toutes ces infos!

    Nous nous lançons dans « la butte » et tout comme vous nous avons une terre argileuse!
    On se demandait si dans le temps ,cette structure de terre ne demandait pas un petit coup de grenilette ?Ou si on pouvait laisser ce job au vers de terre?! Ce qui serait vraiment un non travail du sol (du moins une « non-intervention » humaine)…et plus coherent pour une approche de culture permanente!
    Vu que vos buttes on déjà quelques années, on aimeriez bien votre avis sur la question, la structure de la terre argileuse change t elle ?ou il y a t il besoin de l’aérer?
    merci beaucoup d’avance pour votre reponse!
    bonne continuation,
    cordialement

    1. Hello,

      Avant toute chose, pour les buttes, ce petit lien tu suivras, et plus d’infos tu auras ! :o)
      http://www.lebief.fr/category/vegetabeulz/potager-vegetabeulz/

      Surtout que les buttes justement, je viens tout juste de les refaire.

      Oui ! Oyez ! oyez ! Les buttes 2013 sont là…

      Oui, je sais, pas les articles qui vont avec..

      Bon, pour répondre à votre question Mélanie et Jean-Christophe, oiu, la structure de la terre change, mais non, elle ne nécessite pas de grelinette (de M. Grelin, véridique !), et encore moins de bêche.

      L’astuce, telle que l’explique très bien Jean-Marie Lespinasse (qui cultive aussi en buttes, et dont je me suis largement inspiré) et d’autres, comme M. Fukuoka, Bill Mollisson et tant d’autres, le concept est justement de ne pas travailler sa terre, mais de la faire travailler par les végétaux et les micro et macro-organismes qui l’habitent, et la traversent.

      Le principe est de ne pas toucher à la terre, mais au contraire de sans cesse la nourrir. En cultivant de manière associative, mélangée, respectueuse, en laissant les résidus de coupe, de récoltes, en paillant, en rajoutant du compost.

      On ne fait qu’ajouter, ajouter, ajouter. Toute cette nourriture, ces habitats variés (avantage des cultures associatives), ces bonnes conditions de vie (pas d’intrants, de ferramoll ou autres polluants) attirent une faune très variée, qui nourrit elle-même cette terre de tout ce qu’elle produit (il n’y a pas que les excréments, un cadavre contient lui aussi tout ce que l’animal a consommé).
      Les cultures associées protègent les fruits et légumes de cette faune, mais profitent de tout ce qu’elle apporte. Comme notamment le travail de la terre.

      Les vers de terre de ne sont pas les seuls galeristes du monde contemporain ! :o)
      Il y a plein d’autres insectes creuseurs et fouisseurs. Sans parler des rongeurs, et autre mustélidés, qui font de très jolis tunnels. Certes, point trop n’en faut non plus, mais en général, en culture associative et mélangée, si quelques plants sont sacrifiés, il en reste toujours ailleurs pour avoir une production suffisante.

      Mais la terre, elle, profite de tout cela, et l’ajour continu de nouvelles ressources permet à tout ce petit monde de vivre et de produire en paix.

      Sans compter qu’à chaque plantation / récolte / arrachage / désherbage (oui, malgré le paillage, ou le mulch, ajouté, il y a toujours des herbes qui arrivent à passer et, même si elles se déracinent facilement grâce à la couche de paille, certaines vont assez profond.) / semis, on travaille toujours un petit peu la terre où l’on est, avec la main, un bâton, une petite pelle à main, une petite griffe à main pour casser d’éventuelles mottes, … Au fil des ans, les buttes ont justement tendance à s’affaisser, suite à tout ces travaux, de la faune, des végétaux ou de moi-même.

      De belles explications de tout cela dans le livre de Jean-Marie Lespinasse, un lien ici http://www.lebief.fr/2009/06/26/creation-dune-butte-facon-lespinasse/
      et dans celui de M. Fukuoka La révolution d’un seul brin de paille : http://www.amazon.fr/gp/product/2844456243?ie=UTF8&tag=couillaler-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2844456243

      Plus récemment, un excellent livre est paru « Introduction à la Permaculture » de Bill Mollison, je viens tout juste de le terminer et vais activement m’en servir pour le design permaculturel du Bief, tout juste traduit en français et à acheter ici : http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1708 .

      Bill Mollison est un des pères, certains diraient LE, mais lui-même s’étant inspiré de Fukuoka, de sa propre vie bien remplie, et donc de bien d’autres personnes et environnements, je préfère dire, un des pères de la permaculture. Dont certains principes sont en partie utilisés par Jean-Marie Lespinasse. Tout se rejoint et se recoupe, c’est le principe du vivant de toute façon.

      Vous parlez justement de culture permanente, c’est justement ce dont la permaculture est éthymologiquement constitué ! Le livre devrait donc vous parler.

      Surtout que la permaculture n’est qu’une approche fondamentale, l’application de ses principes variera en fonction des lieux (climat, topographie,…), des objectifs, des besoins, et surtout, elle peut s’appliquer à n’importe quelle surface, de quelques mètres carré à des villages, des villes ou des départements entiers !

      Cela dit, pour en revenir à vos buttes, tant qu’elles seront couvertes par une épaisse couche de ce que vous aurez à disposition comme mulch, tant que vous continuerez de la nourrir par le haut, la vie en bas perdurera, les racines et les animaux feront leur boulot.

      Les racines en remontant les nutriments du sous-sol (comme l’azote, par exemple, que vont remonter des bas fonds les racines des légumineuses, pour les stocker dans des nodules (petits sacs) fixés sur les racines plus haut. Azote relaché (dont se nourriront les autres plantes voisines ou à venir) si la légumineuse dont vous vous seriez servi comme engrais vert venait à être malencontreusement coupée, oups! :o) ), et vous, en en rajoutant par dessus vont faire en sorte que le système perdure.

      Je vais tacher de mettre quelques photos des nouvelles buttes à l’occaz…

      :o)

      Antoine

      1. Mille merci pour cette réponse ,

        effectivement le livre de Bill Mollison semble être très enrichissant .

        On s’y penchera une fois qu’on aura fini celui de Fukuoka. On s’inspire beaucoup des buttes de Richard Wallner également ,qui est maraicher (et qui expérimente!).

        http://aupetitcolibri.free.fr/EcolieuAUPETITCOLIBRI.html

        Nous ne connaissons pas l’ouvrage de JM Lespinasse, mais après vous avoir lu, cet ouvrage nous semble incontournable et riche d’enseignements.

        Encore merci,

        bonne continuation!

        Mélanie et Jean-Christophe

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