Un interlude potager…

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Non pas qu’il ne se passe rien d’autre, non pas que vous ayez plein de temps disponible, là, de suite, mais, justement, il était temps de ne rien faire d’autre qu’un petit tour des différents potagers du Bief. Un interlude de verdure potagère dans tout ce gris actuel…

Pas de vergers conservatoires aujourd’hui, pas de petits-fruits, de vignes, de fleurs, de plantes fourragères et d’engrais vert, non, laissons cela de côté ici, et ne traitons que des potagers.

Des photos prises le 6 juillet 2014. Tout a encore bien poussé depuis ce jour, car nous oscillons en ce moment entre soleil, pluie et parfois chaleur, et si notre emploi du temps s’en trouve souvent difficile à fixer, le jardin, lui, profite bien de cette propice météo.

Le potager devant la chaufferie.

Oui, celui-ci est un potager assez récent, je l’ai fait petit à petit, quand je me suis rendu compte que je passais quand même souvent par-là, et qu’il était assez rapide d’aller intervenir en passant, justement.

J’ai prévu de l’agrandir, les essais faits l’année passée et ceux en cours sont assez probants, malgré la présence de rongeurs souterrains, la terre est plutôt assez riche et meuble. Ce dont je peux aussi leur rendre grâce. 🙂

J’ai tenté la ceinture d’ail tout autour de ce potager afin de tenter de rebuter les rats taupiers, j’ai même par la suite doublé ce périmètre par un double, voire triple rang d’oignons, mais rien à faire, si les rongeurs les laissent tranquilles, ils n’en sont pas moins là, mais il ne commettent pas de dégâts. Enfin, on verra cela au nombre de patates que je sortirai de là, sur les quelques plants de cette mini parcelle, mais comme ils sont bien vivaces et verdoyants, je doute qu’il y ait beaucoup de pommes de terre rongées.

C’est un coin pas terriblement exposé, au nord d’un muret, à l’ouest de la maison (pas de soleil matinal), mais il y a matière à vie ici aussi, et il est vraiment près de la maison, ce peut être sympathique.

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Le potager au pied de la tour

Une exposition particulière pour ce potager, plein sud, mais encadré de trois murs au nord, à l’est et à l’ouest, avec un grand saule au sud. Mais il y pousse des choses. De beaux raiforts, de belles rattes, de belles consoudes, une productive livèche et tant d’autres choses qui ne demandent qu’à y croître. La terre y est intéressante aussi, assez meuble. C’est un potager qui s’agrandit doucement…

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Les buttes d’en bas

Ah, elles ont chaud ces buttes. Vraiment très chaud. Exposées plein sud, protégées de tout par cette grande stabulation en pierres de plus de 30m de long et 10m de haut. Oui, en plein soleil, pas d’ombre. Et en plus, un sous-sol très pauvre, dallé en partie sous dix centimètres de pauvre terre.

Alors, comme j’avais rempli ces buttes avec de la terre provenant de mon terrain, terre en partie végétale, mais en grosse partie non (c’est à dire la terre provenant d’en dessous la partie végétale, le genre pauvre et sans le sou), avec le soleil et l’eau que j’y mets, j’obtiens une belle terre cuite, qui, si je n’y prends garde par un apport d’engrais vert, de composts et d’humus divers et de cultures variées, peut devenir dure comme de la terre cuite, justement! ^_^

Bon, heureusement, les rongeurs et les autres animaux sont là pour m’assister. Malheureusement, afin de repousser les rongeurs le plus possible en profondeur, afin qu’ils ne commettent pas trop de dégâts en surface, cette année, je ne peux pas pailler pour l’instant! En effet, dès que je couvre le sol d’une couche de foin (oui, je dis que je paille, mais ici, au Bief, comme on mange sans gluten, on fait ça avec une grosse couche de foin, ça marche aussi bien! 🙂 ), les rongeurs profitent de cette fraîcheur et cette humidité (et de tous les insectes qui y farfouinent) pour venir vivre tranquilles, à l’abri des prédateurs, sous cette couche restaurante. Mais alors, remontant vers la surface, ils bousculent alors le paisible quotidien des petits légumes qui poussent par là, et édifient de véritables caves voûtées sous les racines des plants de courgettes, par exemple, ce qui finit par affaiblir le plant quand même car, lui, il préfère les caves voûtées remplies de terre pour ses racines ! ^_^

Sans compter quelques plants sectionnés parce qu’ils se trouvaient sur le passage de cette galerie semi-souterraine. Donc, pour repousser mon assistant émietteur de terre dure vers le fond de la butte, vers la terre dure justement, pas de paillage possible pour l’instant. J’en avais mis au printemps, mais je l’ai enlevé et en remettrai plus tard dans l’été…

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La butte en pierres

Nouvelle venue, une grosse jardinière en pierres sèches. Emplie de terre pas super végétale mais mélangée à 140l de terreau pour compenser, exposition plein sud, en plein couloir de vent est-ouest. Tout ce que je mets par ici semble bien prospérer. En plus, c’est un lieu de passage aussi, très facile d’y intervenir de fait.

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Les buttes d’en haut

Celles-ci, vous les connaissez déjà… La mare est habitée par plusieurs dizaines de batraciens, est tout ce qui va avec. Je me sers de cette eau pour arroser de temps en temps, quand c’est vraiment trop sec. Les lentilles d’eau apportent alors un plus intéressant en enrichissant cet arrosage !

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Voilà, tout cela évolue sans cesse, forcément.

En attendant, en plus de ces différents jardins et de mon Petit Monde de Couilaller, évoluent aussi les travaux de clôtures et divers autres chantiers… Encore une excuse pour revenir bientôt rédiger un nouvel article ! ;o)

2 réponses sur “Un interlude potager…”

  1. Bonjour,
    Je viens d’avoir le conseil d’un ami ethnobotaniste pour éloigner les rats taupiers : mettre des feuilles de sureau noir dans les trous des rats.
    Merci pour ton compte-rendu de jardin. Régalez-vous bien!!

  2. Salut Le Toine,
    Sache que ton association maïs/haricots grimpants, tu réinventes une manière de cultiver qui vient des Incas et qui est encore courante au Mexique 😉
    Well done gringo 😉

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