Comment tuer une souche d’arbre… résultat du test !

Je vous l’avais déjà promis en 2011, le voilà enfin cet article sur les conséquences de cette triste affaire! Celle du gars qui tue un arbre qu’avait tranquillement les pieds dans l’eau, regardant le temps s’écouler autour et en lui. Voici la photo de sa dépouille en mai 2014.

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Comme tous les détails du pourquoi du comment ont déjà été décrits dans l’article en lien ci-dessus, il n’est pas nécessaire de revivre toute cette violence aujourd’hui ! ^_^

Oui, plus sérieusement, il convient ici de montrer qu’une méthode réellement écologique de tuer une souche d’arbre peut s’avérer en plus facile à mettre en œuvre, et aussi très économique! Efficace, ce traitement est sans composés synthétiques, ni nanoparticules (enfin, si vous ne prenez pas du sel blanc conventionnel, dans lequel des nanoparticules sont ajoutées pour qu’il soit plus blanc et qu’il ne colle pas!!!) ou autres facéties industrielles! En plus de faire mourir l’arbre jusqu’aux racines, ce traitement simple apporte un bonus surprenant et non négligeable pour une certaine faune!
C’est bon ? J’ai mis assez de mots clefs pour les moteurs de recherche ? Je peux passer aux photos ? 😉

Alors, avant, en septembre 2011, le noisetier vivant, il ressemblait à cela. Oui, je sais, vous avez pu le voir en cliquant au lien du début de cet article, mais c’est quand même plus parlant ainsi.

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C’est sûr, on le reconnaît moins sur cette photo de 2014.

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Non, il n’aura pas fallu trois ans pour tuer cette souche (c’est juste que j’ai mis du temps à penser à prendre une photo de celle-ci. 🙂 ). Je pense qu’il aura fallu une saison entière pour cela. Quelques rejets l’année suivant le traitement, vite coupés au sécateur, ils ne sont pas réapparus ensuite.

La méthode du gros sel (enfin, même si j’ai utilisé de la saumure ici) est bien efficace! Le sel s’infiltre dans l’ensemble de la souche, diffus, il glisse avec la sève jusque dans les moindres cernes de l’arbre. Franchement, pas la peine d’acheter un produit industriel fabriqué par une industrie encore plus polluante, même si l’étiquette indique une autorisation possible en Agriculture Biologique (la norme AB autorise déjà tellement de molécules!)! Non, juste du sel. C’est simple, efficace et bien moins nocif que le RoundBeurk ou autres saletés qui ne devraient même pas exister si nous n’étions pas aussi cons (ben quoi ? vous ne connaissez pas ce titre de Kamini ? (http://www.dailymotion.com/video/xcs1t5_kamini-parce-qu-on-est-con_music)).

Il faut penser à vérifier qu’il y a toujours du sel après les pluies. On peut d’ailleurs, comme le suggérait Renaud en commentaire de l’article ci-dessus, boucher simplement le trou où on met le sel, ce qui empêchera l’eau de pénétrer trop facilement.

Un bonus inattendu, le sel se diffusant effectivement dans tout l’arbre, ce dernier devient une véritable friandise géante pour certains rongeurs du coin. Ici, il aura fait, entre autres, le régal des ragondins présents dans l’étang! 🙂

En effet, quel luxe que de se faire les dents sur ces fibres salées! Inutile de préciser que cela n’aura pas aidé l’arbre dans sa reconquête de lui-même. Cela dit, même sans ragondins, le sel était déjà bien efficace pour éradiquer l’arbre, et pourtant, celui-ci a bien les pieds dans l’eau pour se revigorer. Mais rien n’y a fait. Notez par rapport aux photos de l’article que les parties racinaires immergées ont quasi disparu aussi. Je pense que ces petites racines salées ont ici aussi été appréciées.

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