Agrandissement pâtures… photos des brebis Mérinos

Brebis Mérinos Rasta

En ce mois de mars 2016, je profite d’une éclaircie ensoleillée pour agrandir un peu l’espace de pâturage pour permettre aux brebis Mérinos un accès à une partie supplémentaire de la rive de l’étang.

Voici en effet, à quoi ressemblaient les différentes zones de pâtures fin 2015. 

Cela ressemblera donc à cela.

C’est toujours ça de moins à débroussailler, tondre… Même si je sais qu’une partie sera à faire quand même. Les brebis ne consomment pas tous types de plantes.

J’en profite pour vous montrer le rendu de la plantation finalisée de la future haie mellifère, des nombreux hôtels à insectes, auxiliaires de nos vergers, installés ici, ainsi que des photos des brebis après cet hiver passé au Bief.


La grenouille du bout du fil, le pédiluve à moutons, des animaux dans tous leurs états!

Tournesols et abri à brebis

Octobre 2015…. Pose des tuiles de rive frontales sur l’abri pour les brebis Mérinos, un pédiluve pour les pattes de ces même brebis, un peu de potagers sur buttes, quelques paysages du Brionnais-Charolais, ou Charolais-Brionnais selon les officiels et les clochers, et zou, direction le gros projet suivant, la création et plantation de la haie mellifère, enfin !

Pose des tuiles de rive frontales

Ce dernier point sera traité dans l’article suivant, voilà de quoi vous donner l’envie de vous inscrire sur la page « Et vous ? suivez-vous l’actu du Bief ? » !

Courge musquée... ah non, masquée !

En attendant, suite et fin de ce mois d’octobre 2015.

Conception d’un pédiluve pour les brebis.

Il arrive que les ovins, et caprins, bovins ou même nous, humains, rencontrions des soucis d’inflammation entre nos doigts, nos ongles. Chez le mouton, cela peut se caractériser par ce qu’on appelle le fourchet (inflammation), qui se transformera ensuite en piétin (infection 1). De plus, selon les saisons, des mouches peuvent venir se régaler de cette chair inflammée et attendrie par la chaleur de l’infection, et les bactéries présentes, et viennent alors pondre des asticots qui vont se développer sous les ongles et creuser cette bonne chère goûtue. L’un, comme l’autre, comme le dernier, font qu’il vaut mieux couper régulièrement les ongles de chacun et chacune, et être attentif aux premiers boitillements. Signes que l’ongle commence à être long, ou que la douleur est déjà présente à chaque pas.

Ce petit pédiluve permet un soin, préventif ou curatif, sans avoir à manipuler la brebis.

La fine poudre de chaux pénètre à chaque passage. Au début, ça les picote un peu, comme quand on met une solution alcoolisée sur une plaie, mais, très rapidement, le soin opère et l’inflammation diminue, la douleur avec. Elle passe alors naturellement le pédiluve, sans paraître en être dérangées.

Avec le temps, la pluie, les passages répétés, la poudre se transforme en pâte, puis en gros morceaux, le tout part ou se solidifie sur place. La chaux ne pollue pas les sols, et la nature reprend vite le dessus.2

  1. Maladie du pied du mouton, se manifestant par une nécrose sous le sabot. Maladie qui peut aller jusqu’à l’amputation, la mort.
  2. En 2019, quand j’écris cet article, je n’ai pratiqué cela que deux ou trois fois, celle décrite ici comprise, il est plus important de surveiller ses brebis et d’agir en amont pour éviter le boitement. La coupe des ongles se fait une ou deux fois par an, en moyenne (lors de la tonte, on vérifie toujours les pieds, il faut profiter de ce moment de manipulation pour que le tondeur le fasse

Palissage de la vigne sur béton et le règne de la courge sur butte

En cette fin août 2015, les courges prennent toute la place dans ces petites buttes… Pourtant, cachés parmi ces imposants végétaux se plaisent choux, basilic, salades et quelques autres plantes avides pourtant de lumière aussi. Mais, sûrement, l’ombre de ces courges leur plaît tout autant…

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Des tuiles de rive de l’abri à moutons à ces arbres que l’on ébranche comme fourrage

Oui, j’aurais pu trouver un titre plus long encore ! 🙂

Cet article pourrait se passer de texte tant son titre en dit long.

Mais, finalement,  il y a toujours des choses à dire sur ces images qui ne retranscrivent pas tout.

Par exemple, pourquoi cet énigmatique sourire ?

À l’instar d’un certain tableau, on peut se demander s’il retranscrit un état de bonheur, de joie, ou une simple pose pour la prise de vue !

Oui, ces brebis Mérinos, quelles poseuses ! 😉

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Le mauvais choix de la guêpe Alpha

Mince, mon script Photoshop pour mettre ces filigranes avec l’adresse de ce blogue semble avoir eu des ratés ! Je vais corriger cela pour le prochain article. Ici, et maintenant, j’ai un peu la flemme de repasser sur toute cession de photos.

Alors pour les guêpes, celles-ci ont choisi un endroit particulier. Si la branche de ce petit chêne est bien résistante, je ne leur prédit pas pour autant  un avenir certain sur le site qu’elles se sont choisi.

En effet, voyez plutôt ! Peu de protections face aux éléments, qui savent être violemment pluvieux parfois, comme un peu partout. ^_^

L’avenir, hélas, me donnera raison, car ce nid aura disparu dans quelques toutes petites semaines. Vent ? Pluie ? Prédateur ? Je ne sais pas, il n’était pas sur une de mes voies de passage fréquent, je ne l’ai pas vu disparaître.

Mais il a disparu. Tout comme ces belles prédatrices d’insectes sur mes fruitiers. :/

Et ces brebis Mérinos alors ? Hé bien, elles se portent bien et se font bien à leur nouvelle vie ici ! Un mois après leur introduction, nous voici en juillet 2015.

C’est aussi le bon moment pour finaliser ce bel abri à brebis, en lui installant ses tuiles de rives, et lui passer une belle couche d’huile de lin. Diluée, pour cette première fois sur ce bois brut, avec de l’essence de térébenthine pure gemme 1, ben oui, c’est qu’on les aime nos petites brebis !

Pour ceux qui avaient raté la conception de l’abri, en voici un lien vers le diaporama.

Des travaux toujours récompensés à la mi-journée par une cuisinière qui sait toujours y faire !

Pendant ce temps, les brebis passent aussi à table avec ces branches coupées.

La vie s’installe et se poursuit donc, tout va pour le mieux ! ^_^

 

  1. Le terme « pure gemme » indique qu’aucun additif a été ajouté à la gemme (colophane et essence de térébenthine) pour obtenir cette huile essentielle. C’est un gage de qualité mais le coût est forcément plus élevé. C’est cette appellation que l’on recherchera pour fabriquer nos propres produits à base d’essence de térébenthine. Il s’agit d’un produit d’origine naturelle et biodégradable.
    (https://patinedautrefois.fr/blog/produit/essence-de-terebenthine/ )

Réparation de la remorque agricole

Pfiou ! Ça sent l’article passionnant !
Notez, avec un tel titre, et les mots-clefs qui vont avec, je pourrais bien attirer ici une nouvelle frange de lecteurs, pourquoi pas ?

En tout cas, passionnant ou non, il fallait bien la réparer cette remorque agricole !

Bien que la citerne ne fasse que 200l, cela reste toujours une grosse masse d’eau qui va peser de tout son poids sur ce qui la supporte, notamment lors des nombreux à-coups dus aux nombreux trous et autres formations creuses ou bossues des pâtures traversées.

Une réparation s’avérait donc nécessaire. Et ça tombait bien, j’avais un reste de bois qui allait bien faire l’affaire, ainsi que tous les outils disponibles. N’a fallu ensuite qu’un peu de temps, ce qui est toujours plus difficile à trouver que la petite liste précédente ! 😉

Et je peux ainsi terminer ce précieux article, vivement le prochain ! 😉

 

L’isolation thermique par l’extérieur ISOSAINTASTIER

Oui, tant qu’à faire de la publicité, autant l’assumer dès le titre! 🙂

Notez, l’idée ici n’est pas de promouvoir le produit, mais plus le procédé, l’isolation thermique par l’extérieur. Parce que si le produit change ou évolue, le principe de ce type d’isolation thermique, lui, conservera toujours ses avantages!

Comme de très nombreux sites et forums traitent déjà de l’isolation par l’extérieur, je ne m’attarderai pas sur les explications techniques des termes et procédés existants, j’irai droit à la solution que nous avons choisie, son pourquoi, et le comment de sa mise en œuvr… Enfin, non, en fait, laissons plutôt parler les concepteurs du procédé de l’isolation par l’extérieur à la chaux IsoSaintastier, ils n’ont qu’à faire leur pub eux-mêmes!

Vidéo issue du site du fabricant Chaux & Enduits de Saint-Astier (http://www.c-e-s-a.fr). Attention à l’énergique musique de démarrage, ne vous faites pas surprendre à votre bureau! 😉

Voilà, comme vous voyez, c’est un produit formidable! ^_^

L’isolation de cette façade, qui est le mur est, celui du soleil levant, est un chantier qui s’est très bien déroulé, en juin 20121. Oui, j’ai pris le temps pour l’écrire cet article-ci. 🙂

Avant, c’était une façade de pierres pour les uns, une sombre ambiance pour les autres, de l’autre côté du mur…

Ce chantier faisait suite à un autre plus difficile, celui des ouvertures et des fenêtres qui s’était déroulé en 2011.

Ce dernier fera l’objet d’un article prochain, car il comportait des points légaux intéressants2. Aussi, ouvrir des fenêtres dans des murs anciens quand on habite dans la maison est une expérience assez particulière, surtout quand s’y ajoutent d’autres tracas, ceux de la vie courante, ceux de la vie des autres et d’autres billevesées administratives! J’ai donc laissé filer un peu de temps après tous ces travaux pour rédiger un article ici.

En plus, je trouvais la façade étrange, avec ce rendu pavillonnaire tout neuf sur cette longue façade3, et ce toit tout vieux.

J’ai donc attendu de pouvoir prendre une photo moins étrange.

Avant de commencer ce chantier, nous avons pris soin de demander, par écrit, à notre voisin, l’autorisation de venir surplomber son terrain des 15cm de cet isolant externe. En effet, comme son terrain commence au pied de notre mur, il n’était bien entendu pas question de venir le léser d’une bande de 15cm sur les 25m de long de cette façade. L’isolant, d’ailleurs, n’est pas au contact du sol4, mais il empiète l’espace au-dessus! 🙂

Voilà, donc, ainsi, l’isolation du Bief se poursuit encore. Le nord, c’est fait, l’est aussi, le sud aussi5, l’ouest nous ne toucherons pas à l’extérieur (façade principale en pierre apparente), les combles, c’est fait aussi (mais si, souvenez-vous), reste donc encore le sol6.

Nous pourrons alors nous considérer comme bien protégés, dans cette enveloppe globale et réconfortante. Et surtout le tout avec des matériaux sains et respirants, perspirant et naturels.

Nous sommes aujourd’hui en 2017, la façade est toujours en place, elle nous protège toujours avec efficacité! ^_^

  1. toujours avec notre formidable artisan et maçon en chef : Batisse SARL
  2. Pour ceux qui veulent faire des ouvertures qui donnent chez un voisin! 😉
  3. Je préfère largement le rendu plus arrondi et doux de mon isolation terre-paille-chaux du pignon nord, mais ici, sur cette façade, il fallait faire vite et avec efficacité, car ce mur orienté est donne sur les terres des voisins, et je n’allais pas les embêter pendant les nombreux mois qu’il m’aurait fallu pour faire cela moi-même. Surtout que je n’en débordais pas d’envie, prenant déjà beaucoup de temps pour mon petit pignon nord de 64m2! 😉
  4. Voyez la photo en tête de cet article
  5. La partie de la maison sous le toit neuf y a reçu une isolation IsoSaintastier (par-dessus le toit aux tuiles plus sombres), et pour l’autre ce n’est pas nécessaire pour l’instant)
  6. Le projet est en cours de réflexion en cette année 2017, mais ce n’est pas facile d’intégrer de casser le sol des pièces de vie quand quatre personnes y habitent quotidiennement.

L’abri pour les brebis Mérinos… 3/x

Février 2015! Le chantier se poursuit.

Il s’agira ici tout simplement de se préoccuper de l’eau de pluie.

Eau qui va couler sur le toit et salir, par ses éclaboussures, cette belle façade arrière!

Sans compter, l’humidité apportée par ces éclaboussures sur la paille qui ne manquera pas de dépasser (les planches des parois n’étant pas en contact avec le sol).

Alors, avec cette ancienne gouttière récupérée  sur un précédent chantier, et un habile bricolage pour la raccourcir, nous avons pu la placer de manière à ce que l’eau finisse sa course dans la pente du talus.

L’abri est maintenant presque à l’abri de l’eau, reste encore les tuiles de rives (sur les côtés), et l’huile de lin qui protégera le bois. Et plein d’autres détails encore, des petits et des très gros…

Chantiers à suivre! 🙂