Diversités potagères

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Un petit coup d’œil en musique sur les diverses évolutions des différents potagers au Bief.

Vous y verrez une ou deux photos de deux de nos fenêtres et leurs vitraux de Floriane Larue (71170 Coublanc), une photo de notre cuisinière Godin La Châtelaine après 6 ans d’utilisations multiquotidiennes, un énième aperçu du pignon nord de la maison en isolation extérieure terre-paille et de sa ruche intégrée, des photos des divers potagers sur buttes, de toutes ces belles plantes qui y poussent, qui y regorgent de vie, le tout sans aucun produit (même naturel), on y entrapercevra ma tour à carottes, équivalent de la tour à patates, mais pour les carottes! Voilà pour le résumé. Après, il faut ajouter que tout ceci s’étale sur deux mois, c’est déjà plus long que ces quelques mots… (^.^)

Ah oui! On y verra aussi deux limaces sur une jeune courgette ! Quel diaporama passionnant! ^_^

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Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

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Un chantier terre sous la glace…

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Oui… après un petit épisode neigeux, retour au soleil.. au ciel bleu. Retour vers un ciel sans nuage. C’est beau. Et ici, à la campagne encore plus qu’ailleurs, en ce 27 novembre 2013, sans tout ce bitume urbain qui évacue par sa masse toutes ces dernières chaleurs accumulées, cela se traduit bien vite par de belles et ravissantes gelées matinales.

Bon, d’après mon logiciel de gestion de photos, celle-ci a été prise à 15:34:34, ce qui tendrait à prouver soit que :

  • J’ai des horaires de lever bien tardifs…
  • Les gelées ont aussi quelque chose de poétique les après-midi…
  • J’ai un sens de la précision (ou de la chance penserait quelqu’un que je connais (^_^)  ) pour prendre des photos à une heure si particulière.
  • Il fait effectivement frais le long d’un pignon nord et que nous faisons bien de l’isoler par l’extérieur !

Oui, je sais, un peu tout ça sûrement… Il n’y a pas écrit sur mes cartes de visite de mon Petit Monde de Couillaler, après le numéro de téléphone, « pas avant 10h merci » pour rien ! ^_^

Peu importe la glace, il faut que je termine la dernière couche de cette isolation extérieure. Il est temps d’en finir ! Surtout avant que ne viennent les vrais gels, ceux qui vont empêcher le séchage correct de ces derniers mètres carrés d’enduit chaux. Nous sommes fin novembre quand même.

Au programme, la dernière zone qu’il me restait à faire juste avant que la neige ne vienne interrompre le chantier. Il me faut mouler en plus l’encadrement de fenêtre et créer les angles nécessaires à un futur volet en bois qui va venir s’y intégrer

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J’ai donc commencé surtout par espérer que la météo ne viendrait pas ruiner tout ce travail de sculpture. Car c’est plutôt embêtant à faire ces angles… l’air de rien.

On voit bien ici l'isolation extérieure ajoutée... il faut penser aux accroches pour les volets...
On voit bien ici l’isolation extérieure ajoutée… il faut penser aux accroches pour les volets…
Oui... un petit nettoyage de vitre s'imposera... ^_^
Oui… un petit nettoyage de vitre s’imposera… ^_^

Cela dit, maintenant que je commence à en voir le bout, le résultat est assez plaisant. Cette masse ajoutée sur ce mur en pierres, masse de terre et de paille, est douce au regard, reposante pour l’esprit, réconfortante et présente. Elle a comme une âme. Une chaleur de vie que n’avaient pas les pierres à nu qui s’y affichait auparavant.

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Mais si je ne veux pas que cette chaleur s’humidifie au dégel, il va encore me falloir nettoyer toute la base du mur et soigner la non-connexion de l’isolant au sol. Sol qui pourrait bien vouloir, par capillarité, lui refourguer de l’eau, qu’il partage volontiers, et ainsi fragiliser cette isolation extérieure par son rare point faible, sa perméabilité. D’où l’intérêt de cette dernière couche d’enduit chaux-sable pour protéger l’extérieur, et de bien couper la base du sol pour protéger les remontées par l’intérieur.

Pour rappel, ici, au pied du mur, tout du long, avait été posé un drain enterré, emmitouflé dans une tranchée emplie de galets. L’isolation repose sur plusieurs couches de planchettes souples de lièges, d’une épaisseur de 8cm environs, je crois… ça fait longtemps maintenant. 🙂

À terme, si je trouve un jour le temps (Ha!Ha!Ha! Elle est bonne ! 🙂 ), et si je vois que le liège ne suffit pas ou se détériore trop (ce qui sur une façade nord, de fait relativement protégé aussi ici, pourrait bien prendre du temps), et si je suis motivé, je pourrais bien être tenté de remplacer ces couches de ce liège réputé quasi imputrescible (je dis quasi, car quoi qu’on dise, cela reste un matériau naturel, et donc soumis au temps. (ce qui vaut aussi pour les matériaux non naturels cela dit (il n’y a qu’à penser à nos centrales nucléaires vieillissantes qui ont commencé leur putréfaction il y a quelque temps déjà. hi!hi!hi!))) par un sous-bassement comme celui utilisé sur l’isolation extérieure de notre façade est.

L'isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler... sur ce blog au moins. ;o)
L’isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler… sur ce blog au moins! ;o)

C’est comme un rail métallique sur lequel vient se poser l’isolation extérieure (qui ne repose pas sur lui bien sûr). C’est assez propre. Bon, ici, c’est une façade est, plus exposée aussi… Et les matériaux utilisés n’ont rien à voir. Sauf la chaux… 😉

Aah, la chaux, la terre, tous ces matériaux… c’est quand même beau !

Une belle couverture dorée... pour le plus beau des palais.
Une belle couverture dorée… pour le plus beau des palais.

Le reste en images ?

 

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Isolation façade nord… 9/x

mmmm…. devinez de quelle période nous approchons ?

Citrouilles d'Halloween

Oui, bon, facile…. Octobre ?

Oui, mais cet octobre-ci date encore d’avant. D’un certain mois d’octobre 2013!

Il régnerait ici une certaine instabilité temporelle que je ne m’en étonnerais pas trop..

Cela dit, vu que nous sommes en réalité bientôt en octobre 2014, j’ai donc une année d’articles d’avance, en fait!

Continuant, bien sûr, à photographier les nombreuses évolutions par ici, j’ai ainsi en ma possession de quoi satisfaire la soif insatiable de cette sempiternelle page blanche et vide qui pourtant nourrit tant de nos esprits. C’est pas mal. Ah ça oui! Beaucoup de rédacteurs, de producteurs ou de scénaristes aimeraient bien pouvoir en dire autant, un an d’avance !

Dire qu’il me suffit d’avoir un an de retard! 😉

Nyak Nyak
Nyak Nyak

En plus de cela, cela me permet aussi de voir que, depuis ce temps-là, quand je reprends ces photos datant d’un an, certaines choses ont bien bougé. Et d’autres pas trop, comme ces articles que je n’arrive jamais, ou presque, à faire court. ^_^

En tout cas, on peut trouver des choses positives partout, c’était ça le message!

En ce mois d’octobre 2013, donc, en plus de courgicides, c’est l’heure de faire un joli test de colorimétrie, comme ceux que l’on voit dans les magasines ou les livres sur le bricolage.

Le tout est d'arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2... :o/
Le tout est d’arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2… :o/

Même si de vieux petits démons resurgirent à la fin du chantier, avec de vieilles rengaines, autrefois redondantes et trimestrielles, « Manque de rigueur! », « Peut mieux faire! » ! Éternels et inatteignables objectifs, car sans cesse repoussés vers un lointain et flou paysage doré promis par nos percepteurs d’alors. Parce qu’on peut toujours mieux faire.

Nyouk Nyouk
Nyouk Nyouk

De fait, sûrement parce que je suis aussi comme cela, et qu’il faut aussi plutôt y trouver du positif, et surtout parce que je préfère juger moi-même de ce genre de choses (attendant plutôt de mes instructeurs des encouragements, qui ne venaient bien souvent, ou plutôt que trop rarement, hélas, seulement tartinés parfois sur le papier avec les mêmes laconiques inconsistances verbales qui revenaient année après année), et parce que j’ai demandé ce qu’il pouvait en être à un maçon confirmé, le temps devrait patiner un résultat final que nous jugeons très beau, mais aussi avec des variations de couleur.

Oui, c’est une bien longue phrase pour dire qu’il faudrait que je m’organise différemment, ou plus rigoureusement, pour les pesées des colorants utilisés (ocre et terre de Sienne).

Les trous causés par les accroches (nécessaires vu la hauteur de l’échafaudage et le fait que je n’aie pas le matériel pour étamper de manière sécurisée un édifice si haut et si lourd) sont au final, une fois toutes les couches superposées appliquées, assez larges.

Le souci posé par les accroches de l'échafaudage sera l'épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le souci posé par les accroches de l’échafaudage sera l’épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le mortier et l'enduis par dessus ont séché depuis... vous verrez les photos prochainement...
Le mortier et l’enduit par dessus ont séché depuis… vous verrez les photos prochainement…

Vous l’avez compris, pour ceux qui ont lu jusqu’ici, qu’il s’agit ici de traiter de l’application de la dernière couche d’enduit, sur notre isolation extérieure en terre/paille/chaux.

Reprenons par le début...
Reprenons par le début…

Cette dernière couche est une couche simplement composée de sable fin (0-2mm) et de chaux et d….

Oh, et puis, en fait, cette recette a déjà été écrite, et par celui qui me l’a donnée qui plus est, autant lui rendre ce que je peux lui donner maintenant :

Vous voyez d’ailleurs la bande jaune sur la gauche de la photo ci-dessus ? Il s’agit de notre grande façade est, isolée par l’extérieur sur toute sa longueur avec le procédé ISOSAINTASTIER®. Oui, j’y viendrai dans un prochain article, mais sachez en tout cas que ce très efficace procédé d’isolation extérieure, à base de blocs de chaux naturelle, a été joliment et efficacement posé par la société SARL BÂTISSE, que je ne peux que recommander encore, vraiment, et sincèrement!

Notez que ce mélange est celui adapté aux matériaux utilisés ici, il faudra peut-être l’adapter chez vous.

« Pour tes enduits de finition:

  • Un volume de chaux aérienne
  • Trois volumes de sable 0/2
  • 2% du poids de chaux d’ocre jaune
  • 1% du poids de la chaux de terre de Sienne

Mélange des ocres et de la chaux à sec.
Puis incorporer l’eau (quantité variable en fonction de l’humidité du sable).
Puis incorporer le sable.

Bien mouiller le mur avant et pendant.

Choisir plutôt un jour froid et humide, tu auras plus de temps pour le travailler et tu sueras moins! [ndantoine: ce qui, en ce mois d’octobre, dans notre bien-aimé Brionnais, heureusement ici, ne manque pas trop]

Pour les fixations d’échafaudage on les rebouche généralement à frais en démontant après avoir enduit tout le mur.

On évite surtout d’en avoir trop!

Épaisseur de l’enduit environ 6/8 mm. »

Voilà.

Il n’y avait plus qu’à !

Et c'est reparti pour de longues et agréables caresses... bon, un peu longues quand même... :)
Et c’est reparti pour de longues et agréables caresses… bon, un peu longues quand même… 🙂

J’abrège le reste en images… Il serait trop long de tout raconter ici, je vais tenter de résumer tout cela dans les commentaires photo.

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Clôturer, déclore et autres occupations censées

On peut clôturer. Le mot existe. Mais « déclôturer », lui n’existe pas. On peut déclore un pré. Mais, le plus souvent, on ne le clôt pas. On clôt un dossier ou un projet, mais pas un pré, lui, en général, même si on peut le clore, on préfère le clôturer. Allez savoir…

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Bon, et puis, il y a ceux qui en parlent… et ceux qui clôturent, ou qui déclosent ! ^_^

Je suis tout cela. Modestement, bien sûr. 😉

Pour l’enlever, toujours très simple, comme tant de choses si longues à faire, il suffit de déclouer les barbelés, récupérer toutes les pointes (les clous en U), sectionner les barbelés (traîner les grandes longueurs dans l’herbe, à plusieurs, ça va, mais tout seul…), enlever les gros piquets en bois, les rassembler, évacuer le tout vers les endroits appropriés (déchetterie, stock de bois en vue d’un sciage, stock de piquets pour réutilisation)… Hop hop hop, il n’y qu’une longueur de clôture, une petite centaine de mètres (avec 5 fils barbelés tendus, soit juste 500m de fil à découper. Oui, 500m , c’est à dire de là ou vous vous situez maintenant, jusqu’à… ben jusqu’où ? À vous d’y réfléchir…  :o) ) , il n’y en a que pour quelques toutes petites heures, voyages à la brouette compris. 🙂

Comme ce petit chantier, qui rentre dans le cadre de notre grand projet de maîtres du monde, date du mois d’octobre 2013 (oui, je reprends et poursuis ma remontée dans le temps), j’en profite pour vous glisser quelques photos de mes buttes potagères d’alors (pour comparer avec celles d’aujourd’hui), dont l’une sortait tout juste d’une séance de coiffure façon broyage d’engrais verts avant enfouissement.

Parce que déclore, c’est bien, mais allier cela à un peu d’observation jardinière, c’est mieux! :o)

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La théorie du petit bout de ficelle qui dépasse

Tout commence toujours très simplement. Souvent, une simple constatation. Ici, l’eau ne s’écoulait plus correctement.

Et puis, une fois de plus, un simple petit souci déboucha simplement sur un chantier de plusieurs heures! Tiens, « débouche » ! ^_^

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Pas question ce coup-ci de déroger à la règle du petit bout qui dépasse. Non! Bien sûr, je parle du petit bout de ficelle!
(ah ben, j’ai pas appelé ma boîte comme je l’ai appelé pour rien! ;o) )

Ici, et certainement sur une bonne partie du continent dit « occidental », des millions de kilomètres (oui, oui, des millions! (source: mon expérience, ici, au Bief! 😉 )) de ficelles à foin et de cordages plastiques sont enterrés dans beaucoup de champs et de pâtures. Pour preuve, il suffit de venir creuser ici, et, au bout de 15minutes; oui, non, sinon, c’est pas la peine de venir creuser, mes chantiers valent plus le coup que cela :), eh bien on finit toujours par tomber sur un petit bout de ficelle qui dépasse.

Des fois, en fait, il dépasse même déjà de la surface du sol, sans creuser (oui, je dois vous faire envie de venir quand même 😉 )! Un petit bout de ficelle bleu ou noir qui pointe entre les herbes. Tout petit et innocent. Tout petit bout.

« SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS! » [oui bon, en fait, si, hélas, il faut s’y coller à chaque fois, enfin, en tout cas, moi, je m’y astreins] car si tu as le malheur de tirer sur ce morceau de ficelle, alors se déroule toute son histoire. Et parfois, elle est longue, mais longue! Interminable! Liée à d’autres racines, étoffant ses nœuds et ramifications de touffes de racines de graminées entremêlées, cette petite ficelle se transforme vite en pincement tendu…. « Mince… elle va jusqu’où là ? ». On est tenté de la couper, mais quid du reste ? Impossible de laisser volontairement tout ce plastique polluer cette terre. Alors on tire, on pioche, on creuse, et on tire encore. Et on peste beaucoup aussi. Car, au final (si seulement on pouvait parler ici de final), que d’heures et d’efforts perdus pour quelque chose qu’il était si simple de trier à l’utilisation!

J’ai déjà vu des petits bouts qui dépassaient se transformer en grosse brouette de ficelles diverses et fraîchement sorties de terre.

C’est ainsi aussi le cas pour beaucoup de chantiers. Ici comme ailleurs, je le sais pour connaître d’autres chantiers ou d’autres sites. 😉

Il y avait donc, ce jour-là, au Bief, un « petit bout de ficelle qui dépassait », un tuyau d’évacuation d’eau juste devant la maison, un regard, l’eau qui ne s’écoule plus correctement.

Facile à résoudre, il suffit de creuser un peu, et de déboucher le schmilblick.

Mais je n’avais pas prévu que le bouchon ne serait pas aussi « tendre » que prévu… Heureusement, j’avais déjà une certaine pratique et un vécu dont j’ai pu me servir aussi ce jour-là!

J’en ai profité pour prendre quelques photos.

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Le retour des Z’abeilles !

Oui, oui, les revoilà déjà ! Mais de quoi ? De qui ?

Ben, les abeilles dans le plafond de notre salle de bain, bien sûr ! ^_^

Un joyeux et bourdonnant retour !
Un joyeux et bourdonnant retour !

Mais qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ???

Pour résumer l’affaire, nous avons, pour la deuxième fois, un essaim d’abeilles qui est venu s’installer au-dessus des planches du plafond de notre salle de bain, en dessous du plancher des combles. Plancher sur lequel reposent depuis plusieurs années maintenant une bonne quarantaine de centimètres de ouate de cellulose, l’isolant que nous avons choisi pour le haut (les combles n’étant pas utilisés, et ne le seront pas). Autant dire que ces abeilles, entre le plafond de la salle de bain et ses températures parfois chaleureuses, 40-50cm de ouate sur le dessus et un interstice, où elles logent, chauffées par les vents chauds de l’insert qui chauffe la maison, autant dire qu’elles devraient bien passer l’hiver… :o)

Sans oublier l’isolation extérieure terre-paille-chaux dont profitent aussi ces nouvelles abeilles aujourd’hui.

La fenêtre de la salle de bain, les deux trous au-dessus servant d'entrée pour la ruche.
La fenêtre de la salle de bain, les deux trous au-dessus servant d’entrée pour la ruche.

Un nouveau petit retour arrière s’impose.

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Stage d’arboriculture familiale

Ou la pratique de la taille en vert en verger…

Une fleur d'un des deux pommiers Juliet®
Une fleur d’un des deux pommiers Juliet®

Je profite que vous soyez tous suspendus à la suite du précédent et passionnant récit pour vous placer cette journée de formation, où je serai, en tant que stagiaire bien entendu.

Formation donnée, entre autres, par mon fournisseur en plants de mûriers. Très bel arbre fruitier, et aussi fourrager, par ses feuilles, et ses fruits délicieux. Peu de pépiniéristes spécialisés sur ces arbres, surtout en bio (!), et avec beaucoup de variétés anciennes.

Si ce n’est Frédéric Cochet, pépiniériste à Aubenas (07) :  http://www.cochetfrederic.com/

Voilà, vu la qualité du travail et le choix de production, cela valait le coup de noter cela.

Et sinon, la taille en vert, c’est quoi ?

Ben, j’en sais trop rien en fait, je pourrai vous dire cela à partir du 23 juin ! 😉

Voilà en tout cas déjà le programme de cette journée :

Stage d’arboriculture familiale
Les bases et les pratiques de l’arboriculture Bio-Dynamique :
Pratique de la taille en vert en verger

Animé par Pierre Masson (conseiller en agriculture bio-dynamique) et Fréderic Cochet.

Le 22 juin 2013 à Château (71250)
(près de la ville de Cluny)

La taille en vert est une des pratiques de taille les plus intéressante et souvent la moins connue sur les fruitiers par le grand public, nous aborderons dans la journée les spécificités de cette technique et sa pratique sur les arbres à noyaux et à pépins.

Contact
ARP-BD
Les Crêts
71250 CHATEAU
arp-bd@orange.fr

Téléchargez le fichier de présentation du stage et le bulletin d’inscription ici

Voilà, encore un petit coup de projo sur le site http://www.biodynamie-services.fr/ d’où émane ce formulaire et je vous dis « A bientôt ! » ^_^