Réfection des buttes potagères 2014

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Mars 2014… Non, ce ne sont pas les premiers semis, car d’autres avaient déjà précédé ceux-ci au jardin, comme les fèves semées en hiver 2013 qui ne pousseront que ce printemps 2014, mais ce sont de nouveaux semis en préparation!

Nous aimons ce type de graines, celles issues de notre propre production 2013! Ici, les petits pois du Bief!

Mis à germer auparavant dans de l’eau filtrée pour éviter le bain de chlore (nous avons une cartouche filtrante installée sur l’arrivée d’eau froide de la cuisine), ces petits pois sont maintenant prêts à être semés.

Par contre, il est temps d’améliorer les jardinières du bas! ^_^

Il es temps d'agir sur ces buttes.
Il est temps d’agir sur ces buttes, il y a du laisser-aller. 😉

En plus de cela, j’ai constaté plusieurs choses depuis que j’utilise ces buttes potagères. En tout premier lieu, la coupe à mi-bois que j’avais utilisé pour le montage. Avec le temps, l’eau, le gel, le soleil, le sec, les ballons de foot, les coups de pieds, les roues agraires de tondeuse autoportée, l’ensemble avait un peu tendance à présenter quelques défauts de qualité. 🙂

En plus clair, la coupe à mi-bois, bien que pratique et efficace a pour conséquence de ne laisser que des demis-planches à l’endroit de la coupe, par définition. Et donc, avec le temps ça se fragilise pas mal.

Sans compter que chaque étage de planches n’est que posé l’un sur l’autre, et pas retenu l’un à l’autre! Avec les mouvements de la terre de ces potagers, et de tout ce qui s’y passe, avec le temps, un certain décalage se créait entre les niveaux.

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Et surtout, plus important encore, cela ne facilite pas du tout l’entretien du pourtour des buttes, puisque cela crée des angles où il est impossible de tondre, et où même la débroussailleuse, ayant un peu de mal dans les petits coins à angle droit avec sa manie de ne tourner qu’en rond :), peine à dégager l’herbe qui pousse drue et confortablement, à l’ombre humide de ces planches entrecroisées.

Ayant déjà un alignement étrange entre ces buttes qui ne facilite pas forcément la manœuvre avec la tondeuse autoportée, c’était parfois un peu rock n’roll de zigzaguer entre ces carrés de culture. J’étais gêné par ces bouts de bois qui dépassaient.

Oui, une drôle d'intersection... :)
Oui, une drôle d’intersection… 🙂

Il était donc temps d’intervenir.

Je que je fis.

Et la lumière fut! Ou du moins passa mieux entre les carrés potagers!

Tout comme ma tondeuse Snapper!

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Les petites planches verticales vissées maintiendront dorénavant les étages entre eux, les voies de circulation sont maintenant plus dégagées, l’entretien est rendu plus facile. Ces quelques heures passées à faire cela en valaient la peine. ^_^

Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d'aller "pailler" (comment dire pour du foin ? ;) ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre...
Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d’aller « pailler » (comment dire pour du foin ? 😉 ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre…

Le reste en images et commentaires.

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Si la météo et la bêtise s’emmêlent…

Hou!Hou! fait le hiboux face à tous ces fous.
Hou!Hou! fait le hibou face à tous ces fous.

Voilà, aujourd’hui, en ce mois de septembre 2014, pendant qu’aucune vraie décision ne sera prise à New-York au sommet sur le climat dont on ne veut surtout pas qu’il bouscule nos petites habitudes de consommation, pendant qu’en France, pour réduire le déficit de la sécurité sociale on préfère continuer à faire des économies plutôt que de chercher à diminuer le nombre de malades1 pendant que l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même nous prévient en 2013 de ce qui va advenir un jour prochain2 et, qu’à l’instar de tous les précédents experts en accord sur ce sujet il n’est et ne sera pas relayé ni entendu par des décideurs déjà décidés depuis bien longtemps, ici, au Bief, il a neigé en cette nuit du 20 novembre 2013.

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  1. Alors que pour ça, au lieu d’éloigner les enfants de leurs parents en décourageant ces derniers de les garder 3 ans, il suffirait déjà, par exemple, de manger simplement mieux : moins de produits laitiers (que des avantages, notamment pour le poids et la santé (incroyable le nombre de petites et grandes choses que cela résout)), moins de viande, je ne suis pas moi-même végétarien, mais déjà réduire sa consommation (ce qui est mon cas) réduirait fortement les soucis de santé, ainsi que les dégagements de méthane (ceux issus de l’élevage, pas les miens ! ^_^ ), hautement dommageable à notre climat! On pourrait ainsi aider à régler le problème du climat ET de la santé… Moins d’alcool. Ouch! Là, on ne se fait pas des amis en France avec ce genre de propositions, mais les faits sont là, moins d’alcool, moins de maladies, moins de morts, moins de frais directs et indirects. Trois points faciles pour économiser des milliards et améliorer nos conditions de vie… mais non, mais non, il vaut mieux continuer à dévaler la montagne sans regarder ailleurs et faire des économies tout en cotisant de plus en plus ! grrrrrrr…
  2. « La sûreté nucléaire et la radioprotection en France en 2013 : L’Autorité de sûreté nucléaire présente son Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la ­radioprotection en France en 2013. » http://www.asn.fr/Informer/Publications/Rapports-de-l-ASN/La-surete-nucleaire-et-la-radioprotection-en-France-en-2013 où on peut lire : « La persistance d’incidents significatifs appelle à maintenir la vigilance vis-à-vis du risque d’un accident grave toujours possible ». Voilà, c’est dit, un accident grave toujours possible! Sachant qu’un seul suffit… Alors, si l’ASN le dit, pourquoi personne ne l’écoute ni ne la relaie ? sauf Monsieur Lhomme bien entendu et Ruth bien sûr, notamment via son exxxxxxxcellente émission Terre à Terre (un podcast de qualité !), celle-ci en l’occurrence : http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-le-blues-des-experts-1-2014-09-13 où on y démonte aussi, vers la fin, le mythe de l’allemand pollueur avec ses vilaines centrales à charbon alors autant garder le bon nucléaire tout propre ici (et nos déchets sous terre à Bure (55))… 🙂

Un interlude potager…

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Non pas qu’il ne se passe rien d’autre, non pas que vous ayez plein de temps disponible, là, de suite, mais, justement, il était temps de ne rien faire d’autre qu’un petit tour des différents potagers du Bief. Un interlude de verdure potagère dans tout ce gris actuel…

Pas de vergers conservatoires aujourd’hui, pas de petits-fruits, de vignes, de fleurs, de plantes fourragères et d’engrais vert, non, laissons cela de côté ici, et ne traitons que des potagers.

Des photos prises le 6 juillet 2014. Tout a encore bien poussé depuis ce jour, car nous oscillons en ce moment entre soleil, pluie et parfois chaleur, et si notre emploi du temps s’en trouve souvent difficile à fixer, le jardin, lui, profite bien de cette propice météo.

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La théorie du petit bout de ficelle qui dépasse

Tout commence toujours très simplement. Souvent, une simple constatation. Ici, l’eau ne s’écoulait plus correctement.

Et puis, une fois de plus, un simple petit souci déboucha simplement sur un chantier de plusieurs heures! Tiens, « débouche » ! ^_^

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Pas question ce coup-ci de déroger à la règle du petit bout qui dépasse. Non! Bien sûr, je parle du petit bout de ficelle!
(ah ben, j’ai pas appelé ma boîte comme je l’ai appelé pour rien! ;o) )

Ici, et certainement sur une bonne partie du continent dit « occidental », des millions de kilomètres (oui, oui, des millions! (source: mon expérience, ici, au Bief! 😉 )) de ficelles à foin et de cordages plastiques sont enterrés dans beaucoup de champs et de pâtures. Pour preuve, il suffit de venir creuser ici, et, au bout de 15minutes; oui, non, sinon, c’est pas la peine de venir creuser, mes chantiers valent plus le coup que cela :), eh bien on finit toujours par tomber sur un petit bout de ficelle qui dépasse.

Des fois, en fait, il dépasse même déjà de la surface du sol, sans creuser (oui, je dois vous faire envie de venir quand même 😉 )! Un petit bout de ficelle bleu ou noir qui pointe entre les herbes. Tout petit et innocent. Tout petit bout.

« SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS! » [oui bon, en fait, si, hélas, il faut s’y coller à chaque fois, enfin, en tout cas, moi, je m’y astreins] car si tu as le malheur de tirer sur ce morceau de ficelle, alors se déroule toute son histoire. Et parfois, elle est longue, mais longue! Interminable! Liée à d’autres racines, étoffant ses nœuds et ramifications de touffes de racines de graminées entremêlées, cette petite ficelle se transforme vite en pincement tendu…. « Mince… elle va jusqu’où là ? ». On est tenté de la couper, mais quid du reste ? Impossible de laisser volontairement tout ce plastique polluer cette terre. Alors on tire, on pioche, on creuse, et on tire encore. Et on peste beaucoup aussi. Car, au final (si seulement on pouvait parler ici de final), que d’heures et d’efforts perdus pour quelque chose qu’il était si simple de trier à l’utilisation!

J’ai déjà vu des petits bouts qui dépassaient se transformer en grosse brouette de ficelles diverses et fraîchement sorties de terre.

C’est ainsi aussi le cas pour beaucoup de chantiers. Ici comme ailleurs, je le sais pour connaître d’autres chantiers ou d’autres sites. 😉

Il y avait donc, ce jour-là, au Bief, un « petit bout de ficelle qui dépassait », un tuyau d’évacuation d’eau juste devant la maison, un regard, l’eau qui ne s’écoule plus correctement.

Facile à résoudre, il suffit de creuser un peu, et de déboucher le schmilblick.

Mais je n’avais pas prévu que le bouchon ne serait pas aussi « tendre » que prévu… Heureusement, j’avais déjà une certaine pratique et un vécu dont j’ai pu me servir aussi ce jour-là!

J’en ai profité pour prendre quelques photos.

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Le jardin de l’année 2011 !

Non non, pas la peine de vous précipiter, il n’est pas question ici de prix et de concours, mais simplement d’un rapide résumé de nos travaux de jardinage 2011.

Je constatais en fait tout récemment que je n’en avais guère parlé jusqu’ici.

Non pas que ces jardineries diurnes soient bien passionnantes, mais pour en avoir déjà traité plusieurs fois ici, je trouvais ça plutôt juste de faire un état de ce qu’il en est cette année.

Et puis pour rassurer tous ceux qui comme moi ne savaient pas trop où ils mettaient les pieds, si ce n’est quelques centimètres sous terre…

Tout a commencé par la révision des buttes des années précédentes. Cette année, pas question de jouer au coiffeur et de continuer à tailler éternellement l’herbe qui pousse inéluctablement sur les bordures. Cette herbe, bien que nourrissante pour les bovins voisins que nous voyons paître une bonne partie de la journée, pousse et repousse sans cesse. Elle repousse même les cultures à l’intérieur des buttes et il faut lutter sans cesse.

Et lutter contre la nature, c’est nager contre le courant. Et c’est fatigant de nager contre le courant. C’est fatigant et sans fin. Sans sens.

Après m’être documenté sur diverses solutions (palissage en bambous, noisetiers ou saules), j’ai opté pour la solution de la simplicité, pas la moins onéreuse (même si le coût reste raisonnable) mais qui offre un rapport durabilité / coût / entretien / montage très favorable : les planches de bois. Il s’agit ici de planches de bois qui servent pour les clôtures (3 cm d’épaisseur).

Rapidement, pourquoi je n’ai pas choisi les autres solutions :

  • Le bambou : invasif ou non, il nécessite en tout cas pour qui veut restreindre son champ de pousse, l’installation d’une BAR (Barrière Anti Rhizomes). C’est une bande de plastique épais de 70-80cm de large et dont on va se servir pour « entourer » la surface occupée par les bambous. Les rhizomes des bambous ne peuvent la percer, et sont donc bloqués par la barrière plastique. La BAR doit être idéalement placée avec un angle de 15% en gros, afin que les rhizomes remontent vers le haut et puissent être coupés avec un sécateur. Je ne suis pas très clair, mais c’est afin que vous vous précipitiez sur l’excellent site http://lesbambous.fr/forum/ où vous trouverez tout ça en clair et décodé. Le but en tout cas était d’avoir une bambouseraie afin de récupérer les troncs des bambous pour m’en servir pour palisser les buttes. J’ai laissé tomber car je n’aime pas trop les trucs invasifs  qui nécessitent des barrière pour ne pas trop déborder, cela entraînait des frais important car la BAR pour la surface que je voulais était d’une longueur conséquente, mais surtout un énorme travail (ou encore des frais avec un tractopelle) pour creuser la tranchée de 80cm pour l’y mettre.
  • Le saule, noisetiers et autres petites branches à palisser. C’est une très belle solution, très économique, mais qui présente l’inconvénient pour qui n’a pas de saules comme moi, de devoir patienter plusieurs années pour obtenir le nombre de branches suffisant pour entourer mes buttes. De plus, c’est un bois qui ne tient pas trop sur la durée, et il faudrait repalisser régulièrement. Bon, sur ce dernier point, n’ayant pas testé, je n’en sais trop rien en fait.
  • Restaient donc les planches en bois. Solution assez sympa puisque j’ai une scierie pas loin, qui vend du bois de clôture local (en douglas (ben oui, pas trop le choix, on contribue donc à la pérennité de ces « forêts » stériles de troncs rectilignes), 3cm d’épaisseur). C’est rapide, disponible et offre une certaine durabilité puisque qu’avec 3cm d’épaisseur, cela devrait tenir au bas mot 5 ans (plus de quinze d’après le scieur).

J’ai donc commencé par transformer certaines de mes buttes

Et puis, au lieu d’en faire deux comme je le prévoyais au départ, avec l’aide de tous les rats taupiers qui se régalaient de tout ce que je plantais dans ces buttes, j’ai pris la décision de déplacer le potager. Je laisse la butte ici en place bien sûr et continue de m’en servir, mais j’ai décidé afin d’éloigner les rats, taupes, mulot et autres rongeurs des cavernes, de rapprocher le potager de notre lieu de vie.

Le bruit, l’agitation, la vie quoi est un très bon moyen de lutte contre les rats taupiers. Surtout avec des enfants ;o)

De plus, le nouvel emplacement profite d’un bâtiment qui protégera les buttes des vents glacés du nord, d’une très belle exposition et j’ai pu installer un système de récupération d’eau de pluie, ce que je pouvais plus difficilement faire avec le potager initial.

Me restait donc juste à faire les buttes. Pour l’instant, je n’ai pas eu trop le temps de m’en occuper vraiment, et n’ai donc pas le nombre désiré, mais je compte m’y remettre cet automne-hiver pour en doubler le nombre, d’au moins un tiers, restons raisonnables et surtout réalistes dans nos objectifs ;o)

Voilà déjà un peu tout ça en vrac et en commentaires…

Au final donc, une grande butte en haut de 1m70 sur 18m environs, quatre buttes de 3-4m2 en bas et une grande butte en bas aussi de 8-9m2, soit environs 55m2 de surface cultivée. C’est peu, c’est énorme, je n’en sais rien, je sais encore que c’est insuffisant pour nous, mais que cela donne déjà de très beaux résultats. Nous avons, en ce moment encore d’ailleurs (grâce à la protection des vents nord et est) de magnifiques courges, des kilos de tomates, des belles betteraves, de beaux poireaux (merci Hélène et Reuben ;o)), et pleins d’autres choses fleuries ou non.

100m2 en 2012 me semble un objectif raisonnable à atteindre. Et 100m2 de culture en buttes, façon Lespinasse et Fukuoka, il y a déjà de quoi pailler et manger :o)

Mince, mon herbe !

Sous ce polysémique étrange titre se cache une terrible et accablante vérité, je suis très en retard dans le suivi de ce blog ^_^

Car oui ! ces travaux que je vous présente aujourd’hui datent un poil, même plus exactement un poil du mois de novembre de l’année 2009…

Aaah ben oui, c’est pas de la première main et ça sent un peu la naphtaline, mais ça vaut le coup d’oeil. On y voit un peu plus clair, plus de brun et moins de gris… Malheureusement, un peu moins de vert aussi, cela dit, l’avantage du vert, c’est qu’il revient souvent naturellement.

Par ici le massacre…

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