La grenouille du bout du fil, le pédiluve à moutons, des animaux dans tous leurs états!

Tournesols et abri à brebis

Octobre 2015…. Pose des tuiles de rive frontales sur l’abri pour les brebis Mérinos, un pédiluve pour les pattes de ces même brebis, un peu de potagers sur buttes, quelques paysages du Brionnais-Charolais, ou Charolais-Brionnais selon les officiels et les clochers, et zou, direction le gros projet suivant, la création et plantation de la haie mellifère, enfin !

Pose des tuiles de rive frontales

Ce dernier point sera traité dans l’article suivant, voilà de quoi vous donner l’envie de vous inscrire sur la page « Et vous ? suivez-vous l’actu du Bief ? » !

Courge musquée... ah non, masquée !

En attendant, suite et fin de ce mois d’octobre 2015.

Conception d’un pédiluve pour les brebis.

Il arrive que les ovins, et caprins, bovins ou même nous, humains, rencontrions des soucis d’inflammation entre nos doigts, nos ongles. Chez le mouton, cela peut se caractériser par ce qu’on appelle le fourchet (inflammation), qui se transformera ensuite en piétin (infection 1). De plus, selon les saisons, des mouches peuvent venir se régaler de cette chair inflammée et attendrie par la chaleur de l’infection, et les bactéries présentes, et viennent alors pondre des asticots qui vont se développer sous les ongles et creuser cette bonne chère goûtue. L’un, comme l’autre, comme le dernier, font qu’il vaut mieux couper régulièrement les ongles de chacun et chacune, et être attentif aux premiers boitillements. Signes que l’ongle commence à être long, ou que la douleur est déjà présente à chaque pas.

Ce petit pédiluve permet un soin, préventif ou curatif, sans avoir à manipuler la brebis.

La fine poudre de chaux pénètre à chaque passage. Au début, ça les picote un peu, comme quand on met une solution alcoolisée sur une plaie, mais, très rapidement, le soin opère et l’inflammation diminue, la douleur avec. Elle passe alors naturellement le pédiluve, sans paraître en être dérangées.

Avec le temps, la pluie, les passages répétés, la poudre se transforme en pâte, puis en gros morceaux, le tout part ou se solidifie sur place. La chaux ne pollue pas les sols, et la nature reprend vite le dessus.2

  1. Maladie du pied du mouton, se manifestant par une nécrose sous le sabot. Maladie qui peut aller jusqu’à l’amputation, la mort.
  2. En 2019, quand j’écris cet article, je n’ai pratiqué cela que deux ou trois fois, celle décrite ici comprise, il est plus important de surveiller ses brebis et d’agir en amont pour éviter le boitement. La coupe des ongles se fait une ou deux fois par an, en moyenne (lors de la tonte, on vérifie toujours les pieds, il faut profiter de ce moment de manipulation pour que le tondeur le fasse

Optimisation de la production des framboisiers

Fleurs de Tanaisie

Pendant que le chantier toit (voir article précédent) se poursuit très bien sans moi, en ce beau mois de septembre, j’ai été voir du côté de mes framboisiers remontants1 September si je pouvais y glaner quelques fruits.

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Alors, certes, en lisière de ce grand bosquet, on peut récupérer quelques framboises, par contre, avec un îlot d’une telle surface, tout ce qui est produit vers le centre est tout simplement hors de portée!
Quand il peut s’y produire quelque chose…

Oui, difficile d’aller nettoyer les plants morts sans tout abîmer.

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J’ai pensé alors utiliser le principe des buttes en trou de serrure et creuser un simple passage vers le centre, en arrondissant l’ensemble (comme sur la photo du site en lien précédemment).

J’ai finalement opté pour des allées. Puisse l’avenir ne pas me faire regretter cette brutale décision avec une facilité accrue de récolte et des fruits plus nombreux, par exemple.

Elles sont orientées nord-sud, plus ou moins, car elles suivent surtout les courbes des terrains, des pentes. Sans compter de la vision de l’ensemble pour nos yeux et nos ressentis.

J’ai donc pris le temps d’observer comment j’allais venir trancher dans le vert du sujet.

Comment j’allais tenter de dresser tout ce petit monde, de mettre de l’ordre et du rang, des piquets et du fil, de l’alignement et de la gestion, de l’optimisation et de la régularité, de l’ensoleillement et de la performance!

Brrr…. mon propre vocabulaire m’effraie! 🙂

 

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  1. c’est-à-dire qu’ils produisent des fruits deux fois dans l’année, ici, au printemps et au début de l’automne, selon la météo

Diversités potagères

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Un petit coup d’œil en musique sur les diverses évolutions des différents potagers au Bief.

Vous y verrez une ou deux photos de deux de nos fenêtres et leurs vitraux de Floriane Larue (71170 Coublanc), une photo de notre cuisinière Godin La Châtelaine après 6 ans d’utilisations multiquotidiennes, un énième aperçu du pignon nord de la maison en isolation extérieure terre-paille et de sa ruche intégrée, des photos des divers potagers sur buttes, de toutes ces belles plantes qui y poussent, qui y regorgent de vie, le tout sans aucun produit (même naturel), on y entrapercevra ma tour à carottes, équivalent de la tour à patates, mais pour les carottes! Voilà pour le résumé. Après, il faut ajouter que tout ceci s’étale sur deux mois, c’est déjà plus long que ces quelques mots… (^.^)

Ah oui! On y verra aussi deux limaces sur une jeune courgette ! Quel diaporama passionnant! ^_^

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Un noyer dans la butte!

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Oui, issu sûrement du compost, ou d’un lâché de corbeau ou de geai, ou de je ne sais quelle divine méthode, toujours est-il que voilà un gros noyer en plein milieu de ma butte!

Bon, vous le devinez, au vu de sa taille en ce mois de juin 2014, j’aurais déjà pu l’enlever si j’avais voulu.

En fait, je « voulus », mais ma femme chérie ne « voulut » pas. ^_^

Alors, comme je l’aime, ma femme (et dorénavant ce noyer), je le gardu, et je vais le laisser poussu! Non mais! 🙂

Certes, même s’il se situe au nord de ma butte, et qu’il va donc protéger tout le monde des vents mordants, il va très rapidement venir ombrager l’ensemble de tout cela. Je ne sais pas trop ce que cela va donner dans le futur, surtout que les noyers, cela devient des arbres immenses! J’adapterai le jardinage en fonction, on verra. Il est encore bien tôt.

La seule chose qui m’ennuie vraiment, en fait, c’est qu’il va ombrager certains fruitiers situés dans son nord à lui… Bon, on verra là aussi plus tard.

S’il devenait trop gênant, j’en ferais une bouture histoire de ne pas le tuer (oui, je sais, c’est plutôt symbolique, mais sans amour, comment appartenir à cette globalité naturelle qui nous entoure ? 🙂 ), la bouture de noyer semblant possible et le mettrai ailleurs.
(Je ferai discrètement disparaître le reste sans que ma femme chérie ne le voie… hum… Ou j’appellerai Copperfield, Eric Antoine ou Garcimore… ah non, trop tard pour ce dernier… 🙂 )

Bon, en tout cas, pour l’instant, laissons prospérer ce noyer, d’ici une bonne dizaine d’années il commencera à fructifier, on verra alors…

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Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Le Bief en version Instagram

Oui, bon, en fait, ce sera une version locale et paysanne d’Instagram 1, c’est à dire un partage d’images mais sur un bon vieux blog à papa! ^_^

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Oui, c’est aussi ainsi que je le vois finalement, un blog à papa. Pas seulement pour le côté familial et amateur, mais j’estime que ce site est aussi assez austère graphiquement, d’une certaine manière en tout cas, que ma cyberboutique http://www.couillaler.fr ! Si, si! Je l’assume. ^_^

Par rapport à d’autres, autant dire qu’on a affaire ici à un décorateur numérique assez simpliste. 🙂

Par manque de temps, mais aussi parce que, je l’assume aussi, je me contente, oui, de thèmes par défaut, ou de codes HTML assez anciens et assez simples. Les choses simples me vont aussi assez bien finalement. Je le suis moi-même sous bien des aspects.

On dit ici que c’est mon côté Grompf, pour ce qui est de la finesse à propos de certaines choses… Grompf_1

L’avantage c’est qu’ainsi, malgré ce temps numérique qui passe encore plus vite que le temps réel, le site fonctionne toujours assez bien, techniquement, et vole au-dessus des mises à jour sans subir les affres des correctifs alors appliqués.

On dit aussi souvent que les choses simples sont celles qui fonctionnent le mieux.

Cela dit, on dit souvent des choses et ce n’est pas toujours vrai! 😉

Bon, pour en revenir à nos moutons, si je veux que ce site continue d’avancer un peu, il faut que je m’y mette. Je dois dire que le temps manque beaucoup pour maintenir ce site. Oui, je le dirais à chaque message sur ce blog, mais comme ils sont espacés de plusieurs semaines  chacun, disons que je ne le dis pas en réalité si souvent! 😉

Je me suis encore demandé si je devais le maintenir tout simplement vivant, si je ne devais pas plutôt le fermer et m’ôter ceci de mes listes de choses à faire. Mais, à chaque fois, je me dis qu’il y a tout de même une finalité à cela, un but, un projet, des vies. Alors, même si tout n’est pas passionnant, il y a tout de même une chose importante, c’est de savourer le plaisir de voir Le Bief évoluer au fil des années, de voir que des choses verdoyantes continuent de s’y dérouler.

Alors, poursuivons notre avancée dans le temps et voyons aujourd’hui comment se passaient les choses en mai 2014… Oui, malgré mon retard important sur ce blog, je vais continuer à maintenir cette chronique sans sauter toutes ces étapes photographiées.

En vrac, mais avec des commentaires plus détaillés, il sera question d’une modification importante sur la tondeuse autoportée Snapper 13/72 puisque, cette fois-ci, j’ai fait installer des pneus agraires à l’avant (oui, bon, cette modification, les plus attentifs d’entre vous l’auront déjà corrigé, avait déjà eu lieu plusieurs mois avant, mais je n’en avais jamais encore parlé ici, alors je le cale en mai, voilà! 🙂 ). Ce n’était pas si simple, il aura déjà fallu que mon génial installateur trouve une telle référence de pneus aussi petits, puis qu’il découpe un peu le châssis de la tondeuse pour que les roues ne frottent pas dans les virages. Car si l’installation de pneus arrières agraires avait déjà apporté un plus vraiment certain, l’accroche était telle, justement, que je partais tout droit dès que les roues avant patinaient un peu, ce qui me faisait faire des manoeuvres supplémentaires pour revenir sur le bon chemin.

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Avec ces roues, la tenue de route est impeccable, les virages sont plus serrés, et ce, même sur l’herbe bien mouillée. Je pense aussi que l’économie d’essence n’est pas négligeable avec le temps. Ça augmente aussi les vibrations sur la machine, mais je passe tellement partout maintenant que ce désagrément est bien faible comparé aux avantages d’une telle configuration.

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On verra aussi, parmi ces photos, les buttes potagères du haut, avec les plantations du mois de mai de cette année 2014.

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Et puis bien entendu, le projet de l’année, enfin de plusieurs années en fait, passées et à venir : Le Verger Conservatoire et Fourrager du Bief. Oui, ce sont une bonne soixantaine d’arbres fruitiers et fourragers aujourd’hui! Répartis sur trois parcelles sur environs 1ha.

Autant vous le dire à l’avance, cela implique aussi une certaine intendance aujourd’hui!
Pour faire un aparté sur la situation en cet été 2015, la sécheresse, la canicule et les rongeurs sont de bonnes raisons qui expliquent aussi mon absence sur ce blog. Car arroser 60 arbres, sur lesquels il faut aussi intervenir, selon les saisons, soit contre les pucerons, soit en détruisant manuellement les galeries des innombrables rongeurs qui infestent toutes les terres arrosées en ces mois de disette, c’est bien 5 bonnes minutes par arbre une ou deux fois par semaine, faites le calcul, mais ça finit par prendre du temps sur un emploi du temps déjà chargé. Mais je reviendrai sur ces points le moment venu… J’ai des photos! 🙂

Pour l’instant, nous sommes encore en mai 2014, en pleine réalisation de notre projet, commencé il y a un certain temps.

Qu’allons-nous encore voir sur ce diaporama? Ah oui! La nouvelle acquisition du Bief, cette remorque agricole trouvée pour pas cher que je compte fixer à la tondeuse Snapper et ses 13CV! Mais avec ses beaux pneus pour mieux tracter le bouzin. 🙂 L’idée est de m’en servir pour l’arrosage des vergers (et aussi de m’en servir comme remorque pour les travaux agricoles et futures récoltes), car je galérais, en mai 2014 avec cela. C’était ambiance Interville avec arrosage à la brouette à travers champs! Des épisodes joyeux que je vous conterai un peu plus tard, pour l’instant, il faut modifier le timon de la remorque pour l’adapter à un système à fixer sur la tondeuse! Oui, encore une bidouille faite intelligemment par notre ingénieur Snapper local.

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Et puis quelques photos ensuite pour voir que les abeilles se portent toujours bien sur ce mur enduit par l’extérieur avec une couche isolante en terre-paille avec finition chaux.

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Ah, et des photos de verdure aussi… parce que c’est important la verdure!

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  1. http://www.instagram.com où on peut lire :

    Capturez et partagez les meilleurs moments du monde entier

    Instagram est une manière simple et gratuite de partager votre vie et rester en contact avec d’autres personnes.

    Prenez une photo ou enregistrez une vidéo, puis personnalisez-la avec des filtres et des outils de création. Publiez-la sur Instagram et partagez-la instantanément sur Facebook, Twitter, Tumblr et autres. Ou envoyez-la sous forme de message privé. Trouvez des personnes à suivre en fonction de vos intérêts et rejoignez une communauté qui va vous inspirer.

La tour à carottes

Oui, en plus de ma tour à patates, en cette année 2014, j’ai décidé de tester si une tour à carottes pouvait aussi s’envisager.

Pour voir…

Tour à carottes

Le principe de cette culture n’a rien à voir avec celui de la tour à pommes de terre. Ici, comme ma terre n’est pas encore très meuble et de qualité, du moins celle de cette butte-ci, j’ai voulu voir si cela donnait quelque chose de rajouter de la terre meuble par le dessus. Je l’ai composé avec des couches successives de terreau+compost maison, tiges d’orties séchées, orties fraîches et de la terre issue de la butte. Je devrais donc obtenir ainsi une terre riche, aérée, avec un certain degré de rétention d’eau et enrichie par toutes les bonnes vertus de l’ortie.

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J’ai terminé avec une couche de terreau/compost maison pour pouvoir effectuer les semis de carottes.

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Au final, maintenant que la récolte 2014 est déjà loin derrière, si j’ai constaté que les carottes qui ont poussé dans cette tour ont été bien plus grosses mais tout aussi bonnes que celles que j’avais déjà pu faire par ailleurs d’autres années, il faut juste que je modifie certaines pratiques, comme le semis à la volée des carottes. Elles germent de manière trop dense (même avec une densité semi-modérée) et cela implique de diminuer cette densité de plants en les arrachant un par un. Ce qu’on appelle l’éclaircissement. Un travail risqué (pour les bébés plantes) dont on peut parfois se passer en prenant le problème en amont.

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Oui, cette manière de procéder, finalement, oblige à procéder à des éclaircissements lors de la levée des graines et des plantules. Et éclaircir, si c’est assez rapide à faire, ce sont aussi des risques d’abîmer les plants voisins, la nécessité de le faire à plusieurs reprises (tous les plants n’ont pas la même vitesse de pousse), et de le faire non seulement pour les carottes, mais aussi pour les salades, les radis et tout ce qui se sème à la volée. C’est donc sur l’ensemble d’un jardin, un travail conséquent et chronophage, en plus des risques d’endommager les petites plantes fragiles et voisines.

De plus, il faut avoir un peu de temps, d’envie de le faire, une météo compatible, de la mémoire (et se souvenir qu’il faut aller éclaircir ses carottes) et d’entrain, ce qui n’est pas toujours facile à réunir au même moment. Surtout quand ma liste des tâches ne cesse de se maintenir à un niveau élevé et constant de nombre de lignes. ^_^

Bref, je pratique cette méthode de semis depuis une bonne année maintenant, je plante chaque graine à l’unité, et non plus par pincées.

C’est un poil plus long lors du semi, mais pas tant que cela au final, et quelle économie de temps ensuite! Plus besoin d’éclaircir!

Une seule action, plusieurs gains de temps et de liberté d’esprit!

L’investissement est très rentable. De plus, dès le début, chaque graine dispose d’un espace suffisant et conséquent pour se développer sans entraves. Ce ne sont que des avantages!

J’ai testé sur les radis et les salades, en 2014, et vraiment, là où il m’arrivait régulièrement des accidents pendant l’éclaircissement, depuis, c’est terminé! Et si une graine ne germe pas, l’espace libre est visible facilement, et on peut resemer une graine à l’occasion, en repassant par là. Avec des semences de qualité (surtout quand on les produit soi-même, ce qui donne une graine et un futur plant adapté aux conditions locales), cela arrive finalement assez peu.

Chaque radis semé ainsi a germé et poussé sans être dérangé par son voisin, et je n’ai pas eu à penser à les éclaircir eux non plus, mon esprit est resté libre et disponible pour d’autres choses que je peine déjà à gérer! ^_^

Sans compter l’économie de la ressource en graines, plus anecdotique ici, il est vrai! 🙂

Bon, en tout cas, la tour à carottes, comme la tour à patates, ce sont de bonnes idées selon son terrain, sa terre et ses propres besoins. Et bien entendu la conception de ces dernières!

Je réitérerai l’un et sûrement l’autre, mais avec une plus grande surface, l’année de test ayant produit des résultats intéressants.

Le reste en images ?

 

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Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

Continuer la lecture de « Planches et Cie. »

Réfection des buttes potagères 2014

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Mars 2014… Non, ce ne sont pas les premiers semis, car d’autres avaient déjà précédé ceux-ci au jardin, comme les fèves semées en hiver 2013 qui ne pousseront que ce printemps 2014, mais ce sont de nouveaux semis en préparation!

Nous aimons ce type de graines, celles issues de notre propre production 2013! Ici, les petits pois du Bief!

Mis à germer auparavant dans de l’eau filtrée pour éviter le bain de chlore (nous avons une cartouche filtrante installée sur l’arrivée d’eau froide de la cuisine), ces petits pois sont maintenant prêts à être semés.

Par contre, il est temps d’améliorer les jardinières du bas! ^_^

Il es temps d'agir sur ces buttes.
Il est temps d’agir sur ces buttes, il y a du laisser-aller. 😉

En plus de cela, j’ai constaté plusieurs choses depuis que j’utilise ces buttes potagères. En tout premier lieu, la coupe à mi-bois que j’avais utilisé pour le montage. Avec le temps, l’eau, le gel, le soleil, le sec, les ballons de foot, les coups de pieds, les roues agraires de tondeuse autoportée, l’ensemble avait un peu tendance à présenter quelques défauts de qualité. 🙂

En plus clair, la coupe à mi-bois, bien que pratique et efficace a pour conséquence de ne laisser que des demis-planches à l’endroit de la coupe, par définition. Et donc, avec le temps ça se fragilise pas mal.

Sans compter que chaque étage de planches n’est que posé l’un sur l’autre, et pas retenu l’un à l’autre! Avec les mouvements de la terre de ces potagers, et de tout ce qui s’y passe, avec le temps, un certain décalage se créait entre les niveaux.

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Et surtout, plus important encore, cela ne facilite pas du tout l’entretien du pourtour des buttes, puisque cela crée des angles où il est impossible de tondre, et où même la débroussailleuse, ayant un peu de mal dans les petits coins à angle droit avec sa manie de ne tourner qu’en rond :), peine à dégager l’herbe qui pousse drue et confortablement, à l’ombre humide de ces planches entrecroisées.

Ayant déjà un alignement étrange entre ces buttes qui ne facilite pas forcément la manœuvre avec la tondeuse autoportée, c’était parfois un peu rock n’roll de zigzaguer entre ces carrés de culture. J’étais gêné par ces bouts de bois qui dépassaient.

Oui, une drôle d'intersection... :)
Oui, une drôle d’intersection… 🙂

Il était donc temps d’intervenir.

Je que je fis.

Et la lumière fut! Ou du moins passa mieux entre les carrés potagers!

Tout comme ma tondeuse Snapper!

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Les petites planches verticales vissées maintiendront dorénavant les étages entre eux, les voies de circulation sont maintenant plus dégagées, l’entretien est rendu plus facile. Ces quelques heures passées à faire cela en valaient la peine. ^_^

Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d'aller "pailler" (comment dire pour du foin ? ;) ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre...
Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d’aller « pailler » (comment dire pour du foin ? 😉 ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre…

Le reste en images et commentaires.

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