Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Le Bief en version Instagram

Oui, bon, en fait, ce sera une version locale et paysanne d’Instagram 1, c’est à dire un partage d’images mais sur un bon vieux blog à papa! ^_^

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Oui, c’est aussi ainsi que je le vois finalement, un blog à papa. Pas seulement pour le côté familial et amateur, mais j’estime que ce site est aussi assez austère graphiquement, d’une certaine manière en tout cas, que ma cyberboutique http://www.couillaler.fr ! Si, si! Je l’assume. ^_^

Par rapport à d’autres, autant dire qu’on a affaire ici à un décorateur numérique assez simpliste. 🙂

Par manque de temps, mais aussi parce que, je l’assume aussi, je me contente, oui, de thèmes par défaut, ou de codes HTML assez anciens et assez simples. Les choses simples me vont aussi assez bien finalement. Je le suis moi-même sous bien des aspects.

On dit ici que c’est mon côté Grompf, pour ce qui est de la finesse à propos de certaines choses… Grompf_1

L’avantage c’est qu’ainsi, malgré ce temps numérique qui passe encore plus vite que le temps réel, le site fonctionne toujours assez bien, techniquement, et vole au-dessus des mises à jour sans subir les affres des correctifs alors appliqués.

On dit aussi souvent que les choses simples sont celles qui fonctionnent le mieux.

Cela dit, on dit souvent des choses et ce n’est pas toujours vrai! 😉

Bon, pour en revenir à nos moutons, si je veux que ce site continue d’avancer un peu, il faut que je m’y mette. Je dois dire que le temps manque beaucoup pour maintenir ce site. Oui, je le dirais à chaque message sur ce blog, mais comme ils sont espacés de plusieurs semaines  chacun, disons que je ne le dis pas en réalité si souvent! 😉

Je me suis encore demandé si je devais le maintenir tout simplement vivant, si je ne devais pas plutôt le fermer et m’ôter ceci de mes listes de choses à faire. Mais, à chaque fois, je me dis qu’il y a tout de même une finalité à cela, un but, un projet, des vies. Alors, même si tout n’est pas passionnant, il y a tout de même une chose importante, c’est de savourer le plaisir de voir Le Bief évoluer au fil des années, de voir que des choses verdoyantes continuent de s’y dérouler.

Alors, poursuivons notre avancée dans le temps et voyons aujourd’hui comment se passaient les choses en mai 2014… Oui, malgré mon retard important sur ce blog, je vais continuer à maintenir cette chronique sans sauter toutes ces étapes photographiées.

En vrac, mais avec des commentaires plus détaillés, il sera question d’une modification importante sur la tondeuse autoportée Snapper 13/72 puisque, cette fois-ci, j’ai fait installer des pneus agraires à l’avant (oui, bon, cette modification, les plus attentifs d’entre vous l’auront déjà corrigé, avait déjà eu lieu plusieurs mois avant, mais je n’en avais jamais encore parlé ici, alors je le cale en mai, voilà! 🙂 ). Ce n’était pas si simple, il aura déjà fallu que mon génial installateur trouve une telle référence de pneus aussi petits, puis qu’il découpe un peu le châssis de la tondeuse pour que les roues ne frottent pas dans les virages. Car si l’installation de pneus arrières agraires avait déjà apporté un plus vraiment certain, l’accroche était telle, justement, que je partais tout droit dès que les roues avant patinaient un peu, ce qui me faisait faire des manoeuvres supplémentaires pour revenir sur le bon chemin.

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Avec ces roues, la tenue de route est impeccable, les virages sont plus serrés, et ce, même sur l’herbe bien mouillée. Je pense aussi que l’économie d’essence n’est pas négligeable avec le temps. Ça augmente aussi les vibrations sur la machine, mais je passe tellement partout maintenant que ce désagrément est bien faible comparé aux avantages d’une telle configuration.

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On verra aussi, parmi ces photos, les buttes potagères du haut, avec les plantations du mois de mai de cette année 2014.

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Et puis bien entendu, le projet de l’année, enfin de plusieurs années en fait, passées et à venir : Le Verger Conservatoire et Fourrager du Bief. Oui, ce sont une bonne soixantaine d’arbres fruitiers et fourragers aujourd’hui! Répartis sur trois parcelles sur environs 1ha.

Autant vous le dire à l’avance, cela implique aussi une certaine intendance aujourd’hui!
Pour faire un aparté sur la situation en cet été 2015, la sécheresse, la canicule et les rongeurs sont de bonnes raisons qui expliquent aussi mon absence sur ce blog. Car arroser 60 arbres, sur lesquels il faut aussi intervenir, selon les saisons, soit contre les pucerons, soit en détruisant manuellement les galeries des innombrables rongeurs qui infestent toutes les terres arrosées en ces mois de disette, c’est bien 5 bonnes minutes par arbre une ou deux fois par semaine, faites le calcul, mais ça finit par prendre du temps sur un emploi du temps déjà chargé. Mais je reviendrai sur ces points le moment venu… J’ai des photos! 🙂

Pour l’instant, nous sommes encore en mai 2014, en pleine réalisation de notre projet, commencé il y a un certain temps.

Qu’allons-nous encore voir sur ce diaporama? Ah oui! La nouvelle acquisition du Bief, cette remorque agricole trouvée pour pas cher que je compte fixer à la tondeuse Snapper et ses 13CV! Mais avec ses beaux pneus pour mieux tracter le bouzin. 🙂 L’idée est de m’en servir pour l’arrosage des vergers (et aussi de m’en servir comme remorque pour les travaux agricoles et futures récoltes), car je galérais, en mai 2014 avec cela. C’était ambiance Interville avec arrosage à la brouette à travers champs! Des épisodes joyeux que je vous conterai un peu plus tard, pour l’instant, il faut modifier le timon de la remorque pour l’adapter à un système à fixer sur la tondeuse! Oui, encore une bidouille faite intelligemment par notre ingénieur Snapper local.

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Et puis quelques photos ensuite pour voir que les abeilles se portent toujours bien sur ce mur enduit par l’extérieur avec une couche isolante en terre-paille avec finition chaux.

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Ah, et des photos de verdure aussi… parce que c’est important la verdure!

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  1. http://www.instagram.com où on peut lire :

    Capturez et partagez les meilleurs moments du monde entier

    Instagram est une manière simple et gratuite de partager votre vie et rester en contact avec d’autres personnes.

    Prenez une photo ou enregistrez une vidéo, puis personnalisez-la avec des filtres et des outils de création. Publiez-la sur Instagram et partagez-la instantanément sur Facebook, Twitter, Tumblr et autres. Ou envoyez-la sous forme de message privé. Trouvez des personnes à suivre en fonction de vos intérêts et rejoignez une communauté qui va vous inspirer.

Comment tuer une souche d’arbre… résultat du test !

Je vous l’avais déjà promis en 2011, le voilà enfin cet article sur les conséquences de cette triste affaire! Celle du gars qui tue un arbre qu’avait tranquillement les pieds dans l’eau, regardant le temps s’écouler autour et en lui. Voici la photo de sa dépouille en mai 2014.

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Comme tous les détails du pourquoi du comment ont déjà été décrits dans l’article en lien ci-dessus, il n’est pas nécessaire de revivre toute cette violence aujourd’hui ! ^_^

Oui, plus sérieusement, il convient ici de montrer qu’une méthode réellement écologique de tuer une souche d’arbre peut s’avérer en plus facile à mettre en œuvre, et aussi très économique! Efficace, ce traitement est sans composés synthétiques, ni nanoparticules (enfin, si vous ne prenez pas du sel blanc conventionnel, dans lequel des nanoparticules sont ajoutées pour qu’il soit plus blanc et qu’il ne colle pas!!!) ou autres facéties industrielles! En plus de faire mourir l’arbre jusqu’aux racines, ce traitement simple apporte un bonus surprenant et non négligeable pour une certaine faune!
C’est bon ? J’ai mis assez de mots clefs pour les moteurs de recherche ? Je peux passer aux photos ? 😉

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Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

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Opération arbres! Une goutte dans un océan de milliards…

Oui, cette opération a nécessité l'intervention des blindés!
Oui, cette opération a nécessité l’intervention des blindés!

Suite, mais pas fin, de l’article relatant l’avancée de notre projet de Verger Conservatoire & Fourrager, au mois de septembre 2013.

Notez comme les majuscules ajoutent de la superbe à tout cela! 🙂

Nous voici au mois de décembre 2013. Oui, 2013, comme d’habitude, nous sommes en réalité bien plus loin que ce que je vous présente aujourd’hui. Ce recul me permet aussi de voir comment les choses ont évolué depuis, c’est assez intéressant. Et autant voir du positif dans cet important retard d’écriture. 🙂 Même s’il n’est pas vraiment question de retard, n’ayant pas vraiment de délais! Ha! ^_^

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Un chantier terre sous la glace…

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Oui… après un petit épisode neigeux, retour au soleil.. au ciel bleu. Retour vers un ciel sans nuage. C’est beau. Et ici, à la campagne encore plus qu’ailleurs, en ce 27 novembre 2013, sans tout ce bitume urbain qui évacue par sa masse toutes ces dernières chaleurs accumulées, cela se traduit bien vite par de belles et ravissantes gelées matinales.

Bon, d’après mon logiciel de gestion de photos, celle-ci a été prise à 15:34:34, ce qui tendrait à prouver soit que :

  • J’ai des horaires de lever bien tardifs…
  • Les gelées ont aussi quelque chose de poétique les après-midi…
  • J’ai un sens de la précision (ou de la chance penserait quelqu’un que je connais (^_^)  ) pour prendre des photos à une heure si particulière.
  • Il fait effectivement frais le long d’un pignon nord et que nous faisons bien de l’isoler par l’extérieur !

Oui, je sais, un peu tout ça sûrement… Il n’y a pas écrit sur mes cartes de visite de mon Petit Monde de Couillaler, après le numéro de téléphone, « pas avant 10h merci » pour rien ! ^_^

Peu importe la glace, il faut que je termine la dernière couche de cette isolation extérieure. Il est temps d’en finir ! Surtout avant que ne viennent les vrais gels, ceux qui vont empêcher le séchage correct de ces derniers mètres carrés d’enduit chaux. Nous sommes fin novembre quand même.

Au programme, la dernière zone qu’il me restait à faire juste avant que la neige ne vienne interrompre le chantier. Il me faut mouler en plus l’encadrement de fenêtre et créer les angles nécessaires à un futur volet en bois qui va venir s’y intégrer

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J’ai donc commencé surtout par espérer que la météo ne viendrait pas ruiner tout ce travail de sculpture. Car c’est plutôt embêtant à faire ces angles… l’air de rien.

On voit bien ici l'isolation extérieure ajoutée... il faut penser aux accroches pour les volets...
On voit bien ici l’isolation extérieure ajoutée… il faut penser aux accroches pour les volets…
Oui... un petit nettoyage de vitre s'imposera... ^_^
Oui… un petit nettoyage de vitre s’imposera… ^_^

Cela dit, maintenant que je commence à en voir le bout, le résultat est assez plaisant. Cette masse ajoutée sur ce mur en pierres, masse de terre et de paille, est douce au regard, reposante pour l’esprit, réconfortante et présente. Elle a comme une âme. Une chaleur de vie que n’avaient pas les pierres à nu qui s’y affichait auparavant.

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Mais si je ne veux pas que cette chaleur s’humidifie au dégel, il va encore me falloir nettoyer toute la base du mur et soigner la non-connexion de l’isolant au sol. Sol qui pourrait bien vouloir, par capillarité, lui refourguer de l’eau, qu’il partage volontiers, et ainsi fragiliser cette isolation extérieure par son rare point faible, sa perméabilité. D’où l’intérêt de cette dernière couche d’enduit chaux-sable pour protéger l’extérieur, et de bien couper la base du sol pour protéger les remontées par l’intérieur.

Pour rappel, ici, au pied du mur, tout du long, avait été posé un drain enterré, emmitouflé dans une tranchée emplie de galets. L’isolation repose sur plusieurs couches de planchettes souples de lièges, d’une épaisseur de 8cm environs, je crois… ça fait longtemps maintenant. 🙂

À terme, si je trouve un jour le temps (Ha!Ha!Ha! Elle est bonne ! 🙂 ), et si je vois que le liège ne suffit pas ou se détériore trop (ce qui sur une façade nord, de fait relativement protégé aussi ici, pourrait bien prendre du temps), et si je suis motivé, je pourrais bien être tenté de remplacer ces couches de ce liège réputé quasi imputrescible (je dis quasi, car quoi qu’on dise, cela reste un matériau naturel, et donc soumis au temps. (ce qui vaut aussi pour les matériaux non naturels cela dit (il n’y a qu’à penser à nos centrales nucléaires vieillissantes qui ont commencé leur putréfaction il y a quelque temps déjà. hi!hi!hi!))) par un sous-bassement comme celui utilisé sur l’isolation extérieure de notre façade est.

L'isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler... sur ce blog au moins. ;o)
L’isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler… sur ce blog au moins! ;o)

C’est comme un rail métallique sur lequel vient se poser l’isolation extérieure (qui ne repose pas sur lui bien sûr). C’est assez propre. Bon, ici, c’est une façade est, plus exposée aussi… Et les matériaux utilisés n’ont rien à voir. Sauf la chaux… 😉

Aah, la chaux, la terre, tous ces matériaux… c’est quand même beau !

Une belle couverture dorée... pour le plus beau des palais.
Une belle couverture dorée… pour le plus beau des palais.

Le reste en images ?

 

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Isolation façade nord… 9/x

mmmm…. devinez de quelle période nous approchons ?

Citrouilles d'Halloween

Oui, bon, facile…. Octobre ?

Oui, mais cet octobre-ci date encore d’avant. D’un certain mois d’octobre 2013!

Il régnerait ici une certaine instabilité temporelle que je ne m’en étonnerais pas trop..

Cela dit, vu que nous sommes en réalité bientôt en octobre 2014, j’ai donc une année d’articles d’avance, en fait!

Continuant, bien sûr, à photographier les nombreuses évolutions par ici, j’ai ainsi en ma possession de quoi satisfaire la soif insatiable de cette sempiternelle page blanche et vide qui pourtant nourrit tant de nos esprits. C’est pas mal. Ah ça oui! Beaucoup de rédacteurs, de producteurs ou de scénaristes aimeraient bien pouvoir en dire autant, un an d’avance !

Dire qu’il me suffit d’avoir un an de retard! 😉

Nyak Nyak
Nyak Nyak

En plus de cela, cela me permet aussi de voir que, depuis ce temps-là, quand je reprends ces photos datant d’un an, certaines choses ont bien bougé. Et d’autres pas trop, comme ces articles que je n’arrive jamais, ou presque, à faire court. ^_^

En tout cas, on peut trouver des choses positives partout, c’était ça le message!

En ce mois d’octobre 2013, donc, en plus de courgicides, c’est l’heure de faire un joli test de colorimétrie, comme ceux que l’on voit dans les magasines ou les livres sur le bricolage.

Le tout est d'arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2... :o/
Le tout est d’arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2… :o/

Même si de vieux petits démons resurgirent à la fin du chantier, avec de vieilles rengaines, autrefois redondantes et trimestrielles, « Manque de rigueur! », « Peut mieux faire! » ! Éternels et inatteignables objectifs, car sans cesse repoussés vers un lointain et flou paysage doré promis par nos percepteurs d’alors. Parce qu’on peut toujours mieux faire.

Nyouk Nyouk
Nyouk Nyouk

De fait, sûrement parce que je suis aussi comme cela, et qu’il faut aussi plutôt y trouver du positif, et surtout parce que je préfère juger moi-même de ce genre de choses (attendant plutôt de mes instructeurs des encouragements, qui ne venaient bien souvent, ou plutôt que trop rarement, hélas, seulement tartinés parfois sur le papier avec les mêmes laconiques inconsistances verbales qui revenaient année après année), et parce que j’ai demandé ce qu’il pouvait en être à un maçon confirmé, le temps devrait patiner un résultat final que nous jugeons très beau, mais aussi avec des variations de couleur.

Oui, c’est une bien longue phrase pour dire qu’il faudrait que je m’organise différemment, ou plus rigoureusement, pour les pesées des colorants utilisés (ocre et terre de Sienne).

Les trous causés par les accroches (nécessaires vu la hauteur de l’échafaudage et le fait que je n’aie pas le matériel pour étamper de manière sécurisée un édifice si haut et si lourd) sont au final, une fois toutes les couches superposées appliquées, assez larges.

Le souci posé par les accroches de l'échafaudage sera l'épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le souci posé par les accroches de l’échafaudage sera l’épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le mortier et l'enduis par dessus ont séché depuis... vous verrez les photos prochainement...
Le mortier et l’enduit par dessus ont séché depuis… vous verrez les photos prochainement…

Vous l’avez compris, pour ceux qui ont lu jusqu’ici, qu’il s’agit ici de traiter de l’application de la dernière couche d’enduit, sur notre isolation extérieure en terre/paille/chaux.

Reprenons par le début...
Reprenons par le début…

Cette dernière couche est une couche simplement composée de sable fin (0-2mm) et de chaux et d….

Oh, et puis, en fait, cette recette a déjà été écrite, et par celui qui me l’a donnée qui plus est, autant lui rendre ce que je peux lui donner maintenant :

Vous voyez d’ailleurs la bande jaune sur la gauche de la photo ci-dessus ? Il s’agit de notre grande façade est, isolée par l’extérieur sur toute sa longueur avec le procédé ISOSAINTASTIER®. Oui, j’y viendrai dans un prochain article, mais sachez en tout cas que ce très efficace procédé d’isolation extérieure, à base de blocs de chaux naturelle, a été joliment et efficacement posé par la société SARL BÂTISSE, que je ne peux que recommander encore, vraiment, et sincèrement!

Notez que ce mélange est celui adapté aux matériaux utilisés ici, il faudra peut-être l’adapter chez vous.

« Pour tes enduits de finition:

  • Un volume de chaux aérienne
  • Trois volumes de sable 0/2
  • 2% du poids de chaux d’ocre jaune
  • 1% du poids de la chaux de terre de Sienne

Mélange des ocres et de la chaux à sec.
Puis incorporer l’eau (quantité variable en fonction de l’humidité du sable).
Puis incorporer le sable.

Bien mouiller le mur avant et pendant.

Choisir plutôt un jour froid et humide, tu auras plus de temps pour le travailler et tu sueras moins! [ndantoine: ce qui, en ce mois d’octobre, dans notre bien-aimé Brionnais, heureusement ici, ne manque pas trop]

Pour les fixations d’échafaudage on les rebouche généralement à frais en démontant après avoir enduit tout le mur.

On évite surtout d’en avoir trop!

Épaisseur de l’enduit environ 6/8 mm. »

Voilà.

Il n’y avait plus qu’à !

Et c'est reparti pour de longues et agréables caresses... bon, un peu longues quand même... :)
Et c’est reparti pour de longues et agréables caresses… bon, un peu longues quand même… 🙂

J’abrège le reste en images… Il serait trop long de tout raconter ici, je vais tenter de résumer tout cela dans les commentaires photo.

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Avancement du projet

Création du verger conservatoire
Une partie du projet commence à se dessiner ici…

Oui, mais lequel ? Parce que des projets, par ici, il n’en manque pas trop ! ^_^

Ce qu’il manque ici, en fait, à la campagne comme à la ville, c’est le temps ! Les journées ici, dans ce monde rural et silencieux (au Bief en tout cas 😉 ), sont indiscutablement rythmées autrement, mais les journées n’en font pas moins 24h, ni plus, ni moins. Encore heureux ! 😉

Voilà pourquoi, toujours remontant le temps à la vitesse décroissante de l’escargot, nous voilà aujourd’hui en septembre 2013.

La preuve ?

Continuer la lecture de « Avancement du projet »

Tension… Extensions !

Par delà la prairie et l'infini !
Par delà la prairie et l’infini !

Oui, oui, oui… depuis mon dernier article, je n’ai plus peur d’aucun calembour ! ^_^

Cela dit, le titre, ici, de cet article, reflète une certaine vérité : la tension de ce grillage, sur cette nouvelle clôture qui se forme, permet la création de futurs pâturages pour nos animaux, et permet aussi d’étendre, non pas le champ de leur liberté, mais celui de notre connaissance !

Car tout cela est vraiment très nouveau pour nous tous. Je ne suis pas vraiment un spécialiste des clôtures à moutons. En fait, quand j’y réfléchis, peu car j’écris en même temps 😉 , cela fait maintenant plusieurs années que j’improvise plus ou moins sur beaucoup de sujets ici. Dans mon autre vie, celle avant de venir par ici séparer deux nulle part par une mince clôture de fer et de bois, ma spécialité, c’était plutôt le dépannage informatique et l’assistance utilisateur.
Alors, le travail de clôture dans les champs… 🙂

Bon, finalement, tout comme pour toute nouvelle acquisition, quand on a besoin ou envie de quelque chose, on apprend vite !
Les enfants nous l’apprennent pourtant sans cesse devant nos yeux éblouis et aveuglés par un système pas toujours si brillant.

Question clôtures, à part quelques notions de base sur leur principe et utilité, il a fallu que je m’informe. Les seuls exemples autour de moi, cela dit, sont ceux de voisins, ou connaissances, éleveurs, et donc équipés pour bâtir de belles et robustes barrières grillagées. Ici, rien de tel, alors on improvise.

Un système simple et efficace pour tendre un grillage.
Un système simple et efficace pour tendre un grillage.

Nous voilà maintenant en mai… 2013 ! Oui, encore des photos du passé. Toujours une sorte de léger différé, quoi. Il faudra vous y faire, j’avais beaucoup de retard sur ce blog, et pourquoi manquer les étapes de ces chantiers ? Après tout, tout cela est très intemporel. J’ai dû déjà le dire.

Mais ce léger différé d’un an n’a pas pour but effectuer une lente censure (oui, c’est en général le but des légers différés, non ? 😉 ), pas grand-chose à cacher ici. :o)

Tellement peu d’ailleurs qu’il y a, pour l’instant peu à dire, juste encore des travaux à montrer…

Un tour de butte.

Voilà un vert dans lequel on va bientôt trouver du rouge, bio, et sans alcool ! ^_^
Voilà un vert dans lequel on va bientôt trouver du rouge, bio, et sans alcool ! ^_^

Moi qui reviens tout juste d’Alsace, cela me fait bizarre d’écrire ce titre….

Mais, le cœur joyeux et plein d’entrain, et toujours avec mon humour si fin, comme il sied à un cybercommerçant revenant de vacances, je n’hésite pas, tant pis, il est trop tard pour me censurer… (^.^)

Oui, un retour aux buttes.

Les buttes potagères 2013, une thématique aulx petits oignons ! ^_^
Les buttes potagères 2013, une thématique aulx petits oignons ! ^_^

Retour sur les buttes d’antan, en tout cas, puisque celles-ci ont toutes maintenant un an déjà, ces photos datant d’avril 2013 !

Mais, faisant fi de toute notion temporelle, avant de continuer de vous narrer cette passionnante histoire de clôtures, je poursuis d’abord par ce petit détour vers une verdure aujourd’hui passée, mais qui ressemble étrangement au paysage actuel, « je me comprends! », comme le disait l’énigmatique McFly. 🙂

Bien, bien, bien… voilà, il est temps que je finisse vite cet article, je crois… (^.^) Déjà, parce que la cuisson de mon pain va bientôt se terminer, et qu’il serait dommage de rater cela ! ^_^ Mais aussi parce que, vous l’aurez deviné à la légèreté de mon humour, il commence à être tard, et demain, enfin, non, aujourd’hui en fait, le 29 avril 2014, je devrais planter une centaine de piquets pour terminer enfin les clôtures des parcs. Si tel est le cas, demain ce soir, ce sera une excellente nouvelle !

Car, non seulement je pourrai alors commander les quelques centaines de mètres de planches qui me manquent encore, mais en plus, je pourrai alors commencer à terminer ce vaste projet extérieur, chantier que je peux d’ailleurs vous présenter en avant-première ci-dessous, pourquoi réserver les scoops aux seuls médias ? Hein ? Soyons fous !

Alors, histoire de digresser totalement du sujet initial, voici l’idée du projet, une partie certaine en ayant déjà été réalisé, le reste étant en cours, vous l’avez compris, et le lisiez encore récemment sur ce blog. :o)

Voilà de quoi on partait au départ… photo satellite de 2007.

Le Bief en 2007.
Le Bief en 2007.

Une terraformation plus tard….

Un projet mélangeant des soupçons d'agroforesterie, de vergers conservatoires, de cultures sur buttes, de moutons et de laine, de volailles et de basse-cour, de tests étranges, un brin de permaculture, et bientôt, c'est sûr, la bio-dynamie devrait bientôt venir recouvrir le tout d'une belle couche de bouse de corne et de silice ! :o) Le tout avec une électricité 100% SuperGreen et 0% nucléaire, merci Enercoop !
Un projet mélangeant des soupçons d’agroforesterie, de vergers conservatoires, de cultures sur buttes, de moutons et de laine, de volailles et de basse-cour, de tests étranges, un brin de permaculture, et bientôt, c’est sûr, la biodynamie devrait bientôt venir recouvrir le tout d’une belle couche de bouse de corne et de silice ! :o)Le tout avec une électricité 100% SuperGreen et 0% nucléaire, merci Enercoop !

Mais, revenons à nos moutons… enfin, à nos buttes pour l’instant… 😉

Cette année 2013, marre de payer une fortune le moindre brin d’ail bio frais ou non, idem pour l’oignon et l’échalote… Alors, comme de toute façon pas question d’arrosage cette année sur ces buttes du haut, et histoire de ne pas nourrir les rongeurs, mais de les laisser aussi investir les buttes pour qu’ils y creusent des galeries afin d’en ameublir la terre, je me suis dit que je pouvais planter des plantes ne nécessitant pas trop de soins et pas d’arrosage du tout (sur mes buttes dans le Brionnais je précise 😉 ) et laisser faire les choses, juste venir gratouiller la terre en surface histoire de ne pas laisser venir les graminées, et toujours chasser les limaces qui aiment bien l’oignon (elles adorent se fourrer dans le tube creux qui sert de tige à la future fleur d’oignon, qui fait les graines ensuite. ;o) ). Le truc, c’est que l’oignon, il aime pas trop ça… 🙂

Objectif rempli cela dit pour l’ail, car en ce mois d’avril 2014, nous mangeons encore de l’ail 2013… sachant que la récolte 2014 est déjà bien en route (plus sur les mêmes buttes, je rassure les adeptes de la rotation)… Pour l’oignon, ils étaient excellents, mais il faudra en faire plus la prochaine fois… tout s’apprend, il faut du temps…

Bon, voilà, il est maintenant temps d’en finir, retour aux buttes et à quelques photos d’une couleur qui manquait sur ce blog… du vert… et encore du vert… du vert… râââââh, du vert ! Qu’on respire ! De l’air ! :o)

 

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